Ce que vous allez apprendre dans cet article :

  • Cibler les pra­tiques efficaces
  • Développer une vraie communauté
  • Acquérir de bons réflexes de pensée

Nous savons à peu près com­ment uti­li­ser Facebook pour notre loi­sir. Mais en tant qu’é­cri­vains, avec notre livre à pro­mou­voir, le réseau social peut-il vrai­ment nous aider ? Voici 20 vraies idées pour faire connaître vos livres sur Facebook.

Une fois n’est pas cou­tume, j’ai décidé d’ou­vrir mes pages à un autre spé­cia­liste. J’ai récem­ment décou­vert Olivier Morel et son blog http ://publiersonlivre.fr, dédié au mar­ke­ting pour auteurs ; dans la marée de « conseilleurs » qui inonde inter­net, et notam­ment dans le domaine du livre et de la publi­ca­tion, les pro­pos d’Olivier sur­nagent sans dif­fi­cul­tés. Voilà quel­qu’un qui essaie, comme moi, d’ap­por­ter des conseils et des infor­ma­tions vrai­ment utiles, qui ne se contente pas de répé­ter sans com­prendre ce qu’il a lu ailleurs ; quel­qu’un que la pers­pec­tive d’é­crire un article long ne rebute pas.

La preuve par 20, sur le mer­veilleux sujet de la pro­mo­tion des écri­vains sur Facebook. Olivier, en piste !

Promouvoir son livre sur Facebook : ce qu'il ne faut pas faire...
Promouvoir son livre sur Facebook : ce qu’il ne faut pas faire…

Vous avez écrit un ou plu­sieurs livres, et vous avez ouvert il y a quelque temps une page Facebook ? Vous vous êtes appli­qués à la rendre belle, et à pos­ter des mes­sages régu­liè­re­ment, après avoir invité vos amis ?

Grand clas­sique. C’est un bon début.

Je parie que le résul­tat ne fut pas à la hau­teur de vos attentes. Quelques ventes, quelques nou­veaux fans, puis plus rien. Un peu d’activité à la sor­tie d’un livre, mais c’est tout.

Le pro­blème avec Facebook, c’est que l’on peut inves­tir beau­coup de temps, sans savoir ce que cela apporte vraiment. 

Vous avez lu sur des blogs de web­mar­ke­ting ou d’aide aux auteurs que pour faire connaître son livre, il fal­lait créer sa pages Facebook, invi­ter ses amis à être fans, s’inscrire à des groupes, échanger…

Certes, mais cela ne marche plus, cela ne suf­fit plus. Regardez ce genre de témoi­gnage que je n’ai pas mis long­temps à trouver :

Se promouvoir sur Facebook : un témoignage découragé

Ou ceux qui pensent qu’acheter des fans va les aider :

Se promouvoir sur Facebook : acheter ses fans ?

Aujourd’hui, Facebook a bien changé, et est une machine à vendre pour les marques qui savent l’utiliser. En tant qu’auteur, vous pou­vez en tirer parti, mais cela va deman­der d’être malin et de faire de vrais efforts.

Je ne revien­drai donc pas sur ces basiques que l’on trouve ailleurs et qui sont bien sûr des pré­re­quis : créer sa page Facebook, ren­sei­gner ses infor­ma­tions, recueillir des fans, par­ta­ger son livre … Comme à mon habi­tude, je vais essayer dans cet article d’aller plus loin, de cas­ser cer­taines idées fausses, et de vous don­ner des clés qui marchent.

Facebook ne sert pas directement à vendre des livres

Que font les meilleurs auteurs avec Facebook ? Ils n’essaient pas de pro­mou­voir leurs livres direc­te­ment. Ils uti­lisent Facebook pour construire une com­mu­nauté, une tribu. Ils donnent des infor­ma­tions, des idées, et sur­tout : ils redi­rigent vers leurs sites et leurs « aimants à e‑mails », pour construire une liste d’e‑mails. La liste d’e‑mails est à la base de la noto­riété d’un auteur, je vous l’ai expli­qué ici, dans le deuxième pilier des auteurs à succès.

Pour atti­rer les lec­teurs, répon­dez à leur sol­li­ci­ta­tion. Répondez rapi­de­ment et avec affec­tion. Occupez-vous vrai­ment d’eux, inté­res­sez-vous à eux. Publier un lien vers votre blog de temps à autre et des pro­mos vers votre livre ne sera jamais pro­duc­tif et n’attirera pas de lecteurs.

Facebook, c’est un enga­ge­ment de temps. Par exemple, j’ai moi-même choisi de ne pas y consa­crer de temps pour le moment et ma page est peu active. Je n’ai maté­riel­le­ment pas le temps de tout faire, et je pré­fère écrire des articles qui vous aident, et des livres com­plets. Ils se par­tagent d’eux-mêmes sur Facebook. Bien sûr, je me coupe d’une audience, et cela ne devra pas durer éter­nel­le­ment. Facebook est un incontournable.

Seth Godin, un blo­gueur amé­ri­cain célèbre a un jour expli­qué qu’une marque ou une entre­prise ne devait pas faire la courses au fans sur Facebook. Elle devait trou­ver « 1 000 vrais fans ». Je crois beau­coup que cela peut être trans­posé à l’activité d’auteur. Des vrais fans, ce sont des per­sonnes qui ne ratent aucune de vos publi­ca­tions, et qui achètent à coup sûr votre der­nier livre. 1 000 vrais fans, c’est plu­sieurs mil­liers de vente pour cha­cun de vos nou­veaux livres, à coup sûr, par effet réseau.

Facebook sert à répondre aux besoins de ses fans

Les lec­teurs veulent vous décou­vrir, vous voir en vrai au-delà des mots de vos livres. Les auteurs n’imaginent par­fois pas assez à quel point le fait de lire un livre fait ren­trer dans l’intimité de son auteur. Vous-même, lorsque vous com­men­tez l’article d’un auteur, d’un chan­teur ou de tout autre artiste que vous appré­ciez, dans quel état êtes-vous s’il vous répond ?

Vous êtes alors ce que le mar­ke­ting appelle « fidé­lisé ». Fidéliser les lec­teurs, c’est votre objec­tif à tra­vers la page Facebook.

Donnez, livrez-vous, offrez des nou­velles ou des petits écrits. Honorez vos fans Facebook ou les visi­teurs d’un jour sur la page.

Facebook, c’est de l’émotion

Les lec­teurs aiment l’énergie posi­tive. Partagez ce qui est impor­tant, ce qui a du sens pour vous. Faites par­ler vos tripes. Les fans sur Facebook suivent des auteurs parce qu’ils tirent les autres vers le haut, ils observent et rêvent. Vous devez être celui ou celle-là : qui pas­sionne, qui fait réagir, qui fait vibrer.

Toutes ces émo­tions sub­jec­tives, toutes ces pas­sions que vous crée­rez ver­ront leur che­min abou­tir dans le fait d’augmenter votre base de fans, puis votre base d’e‑mails.

Soyez posi­tifs. Personne ne veut fré­quen­ter des contacts ternes ou mornes, même si vous êtes auteur de roman noir ou policiers.

Votre page doit être fidèle à vous même

Avant d’entrer dans l’intimité de nos auteurs favo­ris, nous les carac­té­ri­sons tous par quelques idées simples : son genre, son style de publi­ca­tion, son édi­teur ou son sta­tut d’auto-édité …

Votre page doit donc plon­ger le visi­teur dans cet uni­vers très rapidement.

Si vous écri­vez des poli­ciers, adop­tez une cou­ver­ture de page dans le même thème que vos cou­ver­tures de livres. Si vous êtes un auteur feel-good, don­nez la pêche et faites-rire. Si vous êtes un auteur non-fic­tion, par­ta­gez beau­coup de conte­nus utiles, appor­ter des idées nouvelles.

Arrêtez de poster des messages promotionnels partout

Je connais la tech­nique, j’ai ren­con­tré plu­sieurs auteurs qui l’ont pra­ti­quée : prendre 3 heures de son temps et pos­ter des mes­sages par­lant de son livre, plus ou moins direc­te­ment, dans les groupes ou sur les pages jugés per­ti­nents. Que ce soient des groupes d’auteurs ou de lecteur.

Stop ! Arrêtez abso­lu­ment cela. D’une part ça ne fonc­tionne pas car les vrais lec­teurs ont déserté depuis long­temps les pages qui ne sont faites que de com­men­taires-spam, et d’autre part cela nuit tota­le­ment à votre répu­ta­tion dans le milieu.

Franchement qui aime lire « Super groupe ; allez voir mon roman sur Istanbul : <lien> » ?

Lorsque l’on veut par­ler de son livre dans des groupes publics, il faut d’abord être utile. Partagez, répon­dez, appor­tez vos connais­sances. Plus tard seule­ment, vous pour­rez pos­ter vos conte­nus. Et si c’est le cas, ne met­tez pas de lien vers vos pages Amazon, mais vers des pages de conte­nus de votre site ou mieux, votre page Facebook. Apportez de la valeur d’abord.

Soyez fin dans votre ciblage des groupes

Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, il est encore pos­sible d’attirer des lec­teurs de manière utile dans cer­tains groupes. Mais pour cela, il faut :

  • Cibler les bons groupes, que fré­quentent bel et bien vos lec­teurs potentiels
  • Chercher les groupes de niches et fuir les trop grosses fré­quen­ta­tions, où vous serez perdu
  • Se créer un his­to­rique et ne pas arri­ver « comme une fleur ».
  • Au moment de pos­ter un mes­sage un peu plus com­mer­cial que les autres, être fin et ne pas en faire des tonnes
  • Rester à l’écoute des cri­tiques éventuelles

Créez plutôt votre groupe

En matières de groupes Facebook, c’est le must. Plutôt que de subir les audiences de groupes que vous ne contrô­lez pas, créez votre groupe.

Créer son groupe, c’est deve­nir le lea­der d’un sujet, c’est pou­voir connaître l’ensemble des membres et leur poser les ques­tions que vous sou­hai­tez. Créer et faire émer­ger un groupe requiert d’avoir une pra­tique dés­in­té­res­sée pen­dant plu­sieurs mois, cen­trée sur la créa­tion d’une com­mu­nauté et du par­tage d’informations.

Une fois ce groupe solide consti­tué, vous pou­vez dis­til­ler des mes­sages et faire par­ler de vos livres.

Facebook trie désormais les bons et les mauvais posts

Facebook n’est pas for­cé­ment votre ami. D’une part, l’algorithme décide tou­jours de ne pas dif­fu­ser vos posts à l’ensemble de vos fans, mais en moyenne à 20 % de votre base, sinon les uti­li­sa­teurs seraient satu­rés, et d’autre part Facebook trie les posts par qua­lité et place des malus sur les mau­vais posts. 

Bien sûr, l’algorithme de Facebook est obs­cur, mais ce que l’on en sait :

  • Les posts lapi­daires répé­tés sont peu appréciés
  • Les posts pro­ve­nant auto­ma­ti­que­ment de word­press ou un autre type de blog seront pénalisés
  • Les posts denses et répon­dant à des thé­ma­tiques déjà abor­dées seront valorisés
  • Les posts à lien externe seront triés selon l’intérêt du lien externe par rap­port à la page (hé oui, Facebook scanne la page de destination)

Donnez puis seulement demandez

C’est une règle géné­rale sur Facebook, comme sur Internet. Il faut d’abord offrir ses connais­sances, son réseau, ses idées, avant de pou­voir en tirer quelque chose pour son propre intérêt.

Essayez donc de ren­trer dans des groupes et de conver­tir des lec­teurs en 2 jours. Cela ne marche pas.

Partagez les succès des autres

Les lec­teurs ne sont pas exclu­sifs. Ils peuvent aimer vos livres, tout comme ceux d’un autre auteur du même genre ou de la même niche. Il n’y a pas de concur­rence entre les auteurs, cela n’a pas de sens, puisque les lec­teurs lisent plu­sieurs livres.

Au contraire, les auteurs soli­daires, qui par­tagent les connais­sances ou les réus­sites des autres auteurs sont tou­jours valo­ri­sés. Un col­lègue gagne un prix ? Partagez l’information. Un autre auteur est best-sel­ler sur Amazon, féli­ci­tez le publi­que­ment et par­ta­gez son livre à vos fans.

Vous ver­rez natu­rel­le­ment qu’en retour, ces auteurs pen­se­ront à vous à d’autres moments. C’est aussi l’occasion de nouer contact, et d’imaginer des par­tages, des inter­views croisées…

Inspirez-vous des marques : créez des visuels

Toutes les marques prennent leur audience Facebook avec un tel sérieux, qu’elles vont jusqu’à créer des visuels dédiés pour leurs posts spé­ci­fi­que­ment pour Facebook.

Faites de même ! Créez un visuel pour la sor­tie de votre livre, ou pour la pro­mo­tion d’un plus ancien. Créez un visuel adapté à Facebook pour votre pré­sence au Salon du Livre, ou votre pro­chaine dédicace.

Posez des questions, engagez l’audience

Qui a dit que Facebook était à sens unique ?

C’est au contraire une oppor­tu­nité unique pour deman­der à votre audience de choi­sir entre 2 cou­ver­tures, de voter pour le titre de votre pro­chain livre, ou de lui poser une ques­tion qui vous taraude particulièrement.

Que faire avec la publicité payante (Facebook Ads)

Facebook per­met aux auteurs d’afficher la cou­ver­ture de leur livre et un mes­sage atti­rant dans la colonne de droite, ou dans le fil de nou­velles, comme un post, en ciblant de manière pré­cise les lec­teurs de son genre. En moyenne, ce type de publi­cité coûte 1 cen­time d’euro par uti­li­sa­teur voyant le post. Facebook pro­pose par exemple :

  • De cibler des per­sonnes simi­laires à celles qui sont abon­nées à votre liste, en four­nis­sant des e‑mails en exemple à Facebook
  • Cibler cer­tains seg­ments ou des fans de cer­taines pages
  • N’afficher les annonces que le week-end, ou le soir, selon votre lectorat

Je pense que tous les auteurs devraient ten­ter 20 € et faire le test de l’impact d’une telle cam­pagne sur leur nombre de likes ou leurs ventes. Selon les genres, ce type de publi­cité peut être plus ou moins effi­cace. Mais on ne le sait qu’en se lançant.

Il est essen­tiel en tout cas de redi­ri­ger vers votre page face­book, et non votre page de vente sur Amazon, pour créer du rela­tion­nel, faire décou­vrir votre uni­vers. Regardez ce retour d’expérience trouvé sur monbestseller.com :

Se promouvoir sur Facebook : les pubs payantes, oui, mais pas n'importe comment.

La publi­cité sur Facebook doit être claire et rapide. N’essayez pas d’expliquer votre livre, ven­dez votre per­son­na­lité d’auteur, ou votre livre. Sur Facebook les déci­sions se prennent en une seconde.

Limiter les publications automatiques

Tous les auteurs le font, pour gagner du temps. Pourtant, c’est une mau­vaise idée.

Facebook déteste les posts auto­ma­tiques venant de WordPress ou d’autres pla­te­formes de blog­ging. Un post auto­ma­tique, c’est un robot qui gère votre pré­sence sur Facebook. Or, Facebook veut inter­agir avec de vraies per­sonnes, et que leurs posts sonnent comme des prises de paroles. Une étude d’Omnium aux Etats-Unis a démon­tré que les posts auto­ma­tiques avaient 70 % de « J’aime » et de com­men­taires en moins que les posts naturels.

Conséquence immé­diate : Facebook applique des malus aux posts auto­ma­tiques et très peu de vos fans les verront.

Cela vous fait donc gagner du temps, mais cer­tai­ne­ment pas de nou­veaux fans.

Ne pas mélanger à Twitter

Autre erreur : pos­ter sur Twitter tout comme l’on poste sur Facebook.

Cela veut dire res­treindre à 140 carac­tères vos posts Facebook, et dupli­quer votre contenu machi­na­le­ment. Or, Twitter n’a pas la même audience que Facebook, et les membres n’y cherchent pas les mêmes informations.

Sans par­ler du fait que gérer 2 réseaux sociaux à la fois est la meilleure manière de mal gérer les deux. Consacrez-vous à un canal, et une stra­té­gie.

Servez-vous de Facebook pour connaître vos lecteurs

Trop d’auteurs font confiance à leur ins­tinct : « mes lec­teurs sont des femmes, jeunes, qui lisent beau­coup et tra­vaillent en ville … ».

Plutôt que d’écouter votre ins­tinct, deman­dez à vos fans qui ils sont, ce qu’ils sou­haitent vrai­ment lire, ou apprendre. A tra­vers les com­men­taires, faites-les réagir, deman­dez-leur où ils partent en vacance, ce qu’ils lisent en ce moment …

Facebook est un forum à ciel ouvert, dont votre page est une ter­rasse ouverte située juste au-des­sus. Il y a en France près de 30 mil­lions de comptes Facebook. Si vous reti­rez les moins de 15 ans et les per­sonnes les plus âgées, vous arri­vez peu ou prou au même chiffre.

Lancez une bombe

Dans un monde saturé de com­mu­ni­ca­tion, il faut savoir se démar­quer. En France, les auteurs sont appré­ciés pour leur pos­ture publique, leur capa­cité d’expression. Alors, démar­quez-vous en pre­nant posi­tion sur un sujet polé­mique, concer­nant votre genre, le monde des livres, ou l’actualité.

Que l’on me com­prenne bien, je ne recom­mande pas de prendre une pos­ture polé­mique par prin­cipe. Exprimez-vous sur quelque chose qui est impor­tant pour vous, qui a du sens, et sur lequel vous êtes légi­time, tout en res­pec­tant la bien­séance et la morale.

Expliquez votre opi­nion, argu­men­tez, illus­trez. Vous n’aurez pas que des com­men­taires posi­tifs. Mais c’est pour cela que vous le faites. Si votre objec­tif est que l’on parle de vous, alors vous aurez réussi.

Évènements

Très fré­quente aux États-Unis, cette fonc­tion­na­lité est assez peu uti­li­sée par les auteurs en France.

Facebook per­met de créer des évè­ne­ments en ligne (sortes de webi­nar), en vidéo live, que peuvent rejoindre vos fans ou l’ensemble du public. Utilisez cette fonc­tion­na­lité pour pré­sen­ter votre livre le jour de son lan­ce­ment, pour annon­cer une pro­mo­tion, ou par­ler de votre nou­velle idée de livre.

L’outil est inter­ac­tif et les spec­ta­teurs peuvent com­men­ter en direct.

« Call to action »

Suivez tou­jours ce prin­cipe mar­ke­ting simple : orien­tez votre com­mu­ni­ca­tion et vos mes­sages vers l’action. Que ce soit dans les posts, dans les visuels ou dans les vidéos, indi­quez clai­re­ment un lien à cli­quer, une pro­chaine étape à réa­li­ser, un pro­chain ren­dez-vous, une page à visiter.

Les visi­teurs ont tous besoin d’être pris par la main, de voir le che­min pour faire ce que vous leur recommandez.

Une page pour l’ensemble de vos travaux suffit

C’est par­fois de la folie. Je vois des auteurs qui ouvrent une page fan par livre, et une nou­velle page à chaque sor­tie. Comment capi­ta­li­ser sur votre base de fan avec une telle pra­tique ? Il est déjà tel­le­ment dif­fi­cile de construire une page solide et une com­mu­nauté, ne sabor­dez pas tout à chaque nou­velle sortie.

D’autant plus qu’il vous sera impos­sible de main­te­nir ces dif­fé­rentes pages en acti­vité. Et rien n’est plus déce­vant qu’une page sans vie.

Une page glo­bale pour toute votre vie d’auteur et vos livres, c’est lar­ge­ment suf­fi­sant, et nous venons de voir qu’il y avait déjà beau­coup à faire.

De toutes ces idées, si vous n’en rete­nez qu’une, ce n’est pas grave, mais au moins, met­tez-là vrai­ment en place. La stra­té­gie des petits pas. Bon travail !

Cet article a été rédigé par Olivier Morel, du blog http ://publiersonlivre.fr, dédié au mar­ke­ting pour auteurs. 


Et toi, pro­mis­cui­teux inter­naute… Que retires-tu de ton usage de Facebook en tant qu’auteur ?

23 commentaire

  1. JULIEN CARON a dit :

    Hélas rien. Strictement rien. Cette démarche qui consiste à aller vers les autres, à seule fin de se faire connaitre, et de « pla­cer » ses lignes me rebute. Je ne suis pas « para­mé­tré » pour cela. Le plai­sir absolu est celui de l’é­cri­ture. Je contemple cette démarche de mar­ke­ting avec un regard de Martien.
    A cha­cun son métier. Celui-ci n’en­gendre en moi aucune pas­sion. Donc aucune motivation.
    Mais tout est affaire de per­son­na­lité et je suis admi­ra­tif de ceux qui qui en usent avec virtuosité.
    Merci pour cet article qui pré­sente un tout autre éclai­rage à une forme contem­po­raine d’auto-édition.
    Julien.

    1. Cela nous emmène for­cé­ment vers un très vaste débat.
      Peut-être qu’Olivier vou­dra répondre.
      en ce qui me concerne, il ne s’a­git pas for­cé­ment de mar­ke­ting. Le phé­no­mène « livre » se com­pose d’un sup­port, d’un auteur et d’un lec­teur. D’une façn ou d’une autre, lorsque l’au­teur veut que le lec­teur ait une chance de lire le livre, il doit faire des actions pour infor­mer le mieux pos­sible ce lec­teur poten­tiel. C’est là une démarche qui me semble natu­relle. Un réseau comme Facebook per­met de com­bler une frus­tra­tion qui existe depuis des siècles chez les lec­teurs dia­lo­guer avec l’au­teur, vivre (sans bri­ser les dis­tances) l’œuvre telle qu’elle avance. J’aurais tel­le­ment, en tant que lec­teur, aimé échan­ger avec cer­tains auteurs. Facebook est arrivé, mais eux sont morts, ou ne « touchent pas à ça »…

      Le mar­ke­ting est pour moi un autre domaine. Il s’a­git là du dis­cours construit pour séduire, éla­boré par des pro­fes­sion­nels, et des moyens payants de com­mu­ni­ca­tion. Je ne pense pas que l’ar­ticle recouvre cette dis­ci­pline ; il ne traite que de la com­mu­ni­ca­tion natu­relle, gra­tuite, d’au­teur à lecteur.

  2. Merci Julien de ton commentaire.
    Je com­prend par­fai­te­ment que tu sois rebuté par ces « tech­niques » ou ces nou­velles manières de pro­mou­voir son livre. Et tu n’est pas le seul.
    Il est dif­fi­cile pour beau­coup de faire bien les deux métiers, auteurs et « ven­deur » de ses livres.
    Seulement, la pro­mo­tion du livre a tou­jours existé, même avant Gutenberg, les moines copistes orga­ni­saient des tables rondes pour pro­mou­voir les meilleurs livres lus ! Aujourd’hui, elle s’a­dapte à inter­net et aux nou­veaux medias (car Facebook en est un).
    Je crois que cha­cun doit trou­ver la méthode de pro­mo­tion qui lui convient le mieux, et s’y tenir, car on ne réus­sit que dans ce que nous pas­sionne effectivement.
    Au plai­sir d’échanger

  3. Merci pour cet article. Facebook est un très bel outil pour se rendre visible. C’est aussi une entre­prise qui cherche à gagner de l’argent, ce qui est légi­time. Effectivement, vous avez rai­son, c’est un moyen parmi d’autres, si on l’u­ti­lise gra­tui­te­ment et en auto­ma­tique avec word­presse, il faut s’at­tendre for­ce­ment à un tra­fic en consé­quence. Je me posais la ques­tion, si on par­tage nous-même de notre blog un article sur une page face­book avec des #, pen­sez-vous qu’il est consé­déré comme un auto­ma­tique et ainsi déprécié ?

    1. Je ne sais pas, au fond, s’il est inté­res­sant de publier des articles inté­graux sur Facebook… En tant qu’u­ti­li­sa­teur, je déteste que Facebook ouvre une nou­velle fenêtre dès que l’on veut prendre connais­sance d’un article ou d’un post un peu long. Régulièrement, je referme aussi sec la nou­velle fenêtre.
      Olivier pourra peut-être répondre de façon plus autorisée ?

  4. Bonjour Didier,
    De ce que je sais, un post avec # est perçu comme natu­rel et ne sera pas péna­lisé, ce hash­tag est même un outil valo­risé par Facebook pour le par­tage de conte­nus (créé à l’o­ri­gine sur Twitter). Les outils d’a­na­lyse séman­tique de Facebook sont plus puis­sants que la simple dif­fé­ren­cia­tion # / pas de # et ils repèrent les posts non natu­rels différemment.
    Olivier

  5. logan a dit :

    bon­jour oli­vier je me pré­sente je m’ap­pelle Logan FERMELY et mon nom d’au­teur c’est Morgan FARMY j’ai sorti un livre le 1er juin 2016 le titre de mon livre s’ap­pelle je suis schi­zo­phrène et après ? beau­coup de gens m’ont féli­cité pour mon livre mais 11 per­sonnes l’ont acheté com­ment je peux faire pour vendre mon livre cor­rec­te­ment pour que mon livre puisse avoir beau­coup de succès

  6. luxatree a dit :

    Bah rien (Que retires-tu de ton usage de Facebook en tant qu’auteur ?) puisque je ne suis pas sur face­book et que je n’ai pas la moindre inten­tion d’al­ler y par­ler de mon bou­quin, autant aller en par­ler aux mottes de terre, ça aura le même effet.
    Les réseaux dits sociaux sont au mieux une perte de temps … sans comp­ter que je déteste le concept.

    1. On sent un peu d’ai­gri­tude, là, hm ?

      Facebook ne peut pas vous ser­vir si vous n’y allez pas, certes, mais si vous n’y allez pas, il ne peut pas vous servir.
      Regardez les pages de Jack Koch ou Cécile Coulon, et vous ver­rez ce que peut être, au plein sens du terme, une « com­mu­nauté de lec­teurs ». Celle que vous ver­rez à peine si vous res­tez chez vous, ou si vous allez de temps en temps sur un salon.

  7. Bonjour,
    Un petit déter­rage parce que le sujet me paraît inté­res­sant, même si je sais que j’écris dans le néant.
    Quand j’écris, c’est sur­tout parce que j’ai envie d’exprimer quelque chose que je n’arrive pas à gar­der pour moi et écrire pour le néant c’est déjà quelque chose …
    Je n’aime pas face­book, je n’aime pas plus twit­ter (ou l’idée que je m’en fais puisque je ne l’ai jamais uti­lisé), en fait je n’aime pas les réseaux sociaux …
    J’ai scri­bouillé un livre et comme je l’écris un peu plus haut, je l’ai écrit parce que j’avais envie d’exprimer quelque chose, ensuite je l’ai autoé­dité parce que l’ayant écrit autant le rendre dis­po­nible : je me suis dit que mon scri­bouillage inté­res­se­rait peut-être quelques lecteurs.
    Je l’ai pro­posé à des mai­sons d’édition, pour voir, parce que je ne m’attends pas à être édité.
    J’avoue que j’ai écrit avant tout pour moi, pour me faire plai­sir et pour pou­voir me dire que de cette façon je laisse une empreinte.
    En revanche je n’ai pas envie d’être connu, je n’ai aucun besoin ni envie d’avoir des fans, pas même des fans (des amis) de paco­tille, cette engeance des réseaux sociaux, et je suis très très scep­tique quant à la capa­cité des actions de pro­mo­tion à faire connaître un livre.
    Pour m’être lon­gue­ment ren­sei­gné sur le sujet, il appa­raît que per­sonne ne sait com­ment faire pour don­ner envie de lire un livre, même les grandes mai­sons d’édition ne le savent pas.
    Il semble que c’est le bouche-à-oreille qui pour des rai­sons mys­té­rieuses et indé­ter­mi­nées font le suc­cès d’un livre.
    Donc voilà je parle de mon roman autour de moi, je le prête … S’il plaît les lec­teurs en par­le­ront et s’il ne plaît pas, ça n’est pas grave j’ai déjà laissé mon empreinte pour l’éternité 😉
    Lux Atrée

    1. En tout cas ici vous n’é­cri­vez pas dans le vide.
      A vous lire, je me dis que vous n’êtes pas si loin. Il ne faut pas voir les réseaux sociaux comme des moyens de se fabri­quer arti­fi­ciel­le­ment des lec­teurs. Plutôt des moyens de trans­mettre aux bonnes per­sonnes la connais­sance de vos textes. Ils mul­ti­plient vos chances de trou­ver le lec­teur final, celui qui tom­bera en pâmoi­son devant votre prose. Il y a aussi beau­coup de bla­bla et d’i­dées-déchets, mais quand on sort ache­ter sa baguette, on ne peut pas mar­cher tout droit non plus… Les rues sont pleines d’obs­tacles, de nui­sances, et nous appre­nons à les ignorer.

  8. Mélissa Breton-Guertin a dit :

    Lorsque je lis tes écris, je me vois que tu adore ce que tu fais. C’est clair et pré­cis. MERCI ! Je suis auteure en auto-édi­tion et ton article m’a beau­coup aidé..

  9. Rachel Bégin a dit :

    Merci pour ces trucs ! J’ai un livre qui doit paraître bien­tôt et je m’y pré­pare. Je tra­vaille sur un site Facebook où je compte offrir des petites his­toires sur les per­son­nages, que j’of­fri­rai sur mon site avant la paru­tion pour « appâ­ter » le lec­teur. Je compte éga­le­ment conti­nuer cette acti­vité après la paru­tion. Si elle n’at­tire pas de nou­veaux lec­teurs, conti­nuer d’é­crire garde ma plume-cla­vier en forme. En effet, pour bien écrire, il faut écrire !! C’es en tout cas lavis de Stephen King je crois…

  10. JEAN-YVES a dit :

    Je viens de lire l’ar­ticle bien struc­turé et très étayé, mais comme la plu­part de ceux qui s’y sont frot­tés, ou pas…
    je pense sin­cè­re­ment que les réseaux, quels qu’ils soient, n’ouvrent pas la connais­sance des livres ni des auteurs, et encore moins celle des ventes.
    j’y suis pré­sent et je connais bien les dif­fé­rents réseaux, y com­pris Bookstagram, le pro­bleme c’est qu’en prin­cipe les ama­teurs vont cher­cher sur les « pages connues » les auteurs et ouvrages qu’ils ont envie de lire, par défi­ni­tion un inconnu avec sa page par­lant de son ouvrage aura peu de chance et d’es­poir de voir gros­sir le nombre d’amateur !
    Le monde de l’Édition n’est pas celui de Youtube,
    créer le buz avec un manus­crit est réservé soit à des auteurs connus, soit à un tapage média­tique sévère.
    de mon expé­rience, le bouche a oreille et les cri­tiques des libraires res­tent encore la meilleure promo.
    il y a un nombre très impor­tant de paru­tions par semaine, et par mois, ce qui rend dif­fi­cile la décou­verte, l’offre étant bien supé­rieure à la demande, Les auteurs s’i­ma­gi­nant deve­nir Musso ou JK Rooling en seront pour leur désillusion.
    je ne veux pas décou­ra­ger qui que ce soit car il faut tou­jours gar­der des moteurs de moti­va­tion, mais connais­sant bien le monde de l’Édition depuis fort long­temps car je suis main­te­nant un « vieil » auteur je connais bien ces vraies dif­fi­cul­tés de la ren­contre d’un ouvrage avec son public.
    j’ai pra­ti­qué éga­le­ment les salons et dédi­caces et dehors de la ren­contre humaine et du contact ça n’ap­porte pas non plus de vente croissantes
    Vous seriez sur­pris de connaitre le nombre d’ou­vrage qui ne dépasse pas le mil­liers de publi­ca­tion ( ce qui est déjà un beau chiffre dont cer­tains j’en sur cer­tain, rêvent.)
    Pour conclure, et je crois que c’est un com­men­taire de Lux, écri­vez avant tout pour votre plai­sir égoïste, ne pen­sez sur­tout pas reti­rer un béné­fice ou « pou­voir vivre de vos publi­ca­tions » ceux (ama­teurs) qui réus­sissent se comptent sur les doigts d’une main
    au moins vous ne serez pas déçu de ne pas atteindre des objec­tifs impossibles.

    1. Merci pour ce retour d’ex­pé­rience. Sur les réseaux que vous connais­sez, il n’y a pas moyen de don­ner un petit coup de pouce publi­ci­taire pour « boos­ter » un peu les abon­ne­ments ? Histoire de se rap­pro­cher, jus­te­ment, de ces grands noms qui attirent tous les visiteurs ?

  11. JEAN-YVES a dit :

    Tous les réseaux fonc­tionnent avec les mêmes prin­cipes, d’un coté les « Pros » et de l’autre « les ama­teurs » pour recher­cher et trou­ver des pages ce ne sont ni les Tag ni les # qui per­mettent une bonne posi­tion c’est tout sim­ple­ment la noto­riété, la page de Chattam ou de Marc Levy aura tou­jours plus de visite que celle de Durand .…
    Après, la pub payante est pos­sible pour Booster et arri­ver plus faci­le­ment en haut des recherches mais peu d’au­teur ama­teur le font car bien sou­vent le jeu ne vaut pas la chandelle.
    il existe plu­sieurs ouvrages très épais et détaillés sur toutes les méthodes, je vous en place un qui est assez com­plet, et encore une fois tout ne donne pas des résul­tats spec­ta­cu­laires, et sou­vent l’énergie a déployer pour faire connaitre ses ouvrages et décou­ra­geantes pour les auteurs dont ce n’est pas la vocation 🙁
    https://www.ebook-creation.fr/comment-faire-la-promotion-livre.html

  12. Test 1–2, 1–2, ce post est-il tou­jours suivi ?
    Je vais expé­ri­men­ter vos conseils (si je les ai bien com­pris), fini de par­ler de mes livres, après tout ils sont dans la bou­tique et en cou­ver­ture. Maintenant je vais consa­crer mon éner­gie à faire vivre la page et inter­agir avec les lecteurs.
    Si vous sou­hai­tez connaitre le résul­tat c’est par ici (lais­sez-moi un peu de temps quand-même, le résul­tat ne sera pas immé­diat lol) : https://www.facebook.com/MojennOliv

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