Ce que vous allez apprendre dans cet article :
- Cibler les pratiques efficaces
- Développer une vraie communauté
- Acquérir de bons réflexes de pensée
Nous savons à peu près comment utiliser Facebook pour notre loisir. Mais en tant qu’écrivains, avec notre livre à promouvoir, le réseau social peut-il vraiment nous aider ? Voici 20 vraies idées pour faire connaître vos livres sur Facebook.
Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé d’ouvrir mes pages à un autre spécialiste. J’ai récemment découvert Olivier Morel et son blog http ://publiersonlivre.fr, dédié au marketing pour auteurs ; dans la marée de « conseilleurs » qui inonde internet, et notamment dans le domaine du livre et de la publication, les propos d’Olivier surnagent sans difficultés. Voilà quelqu’un qui essaie, comme moi, d’apporter des conseils et des informations vraiment utiles, qui ne se contente pas de répéter sans comprendre ce qu’il a lu ailleurs ; quelqu’un que la perspective d’écrire un article long ne rebute pas.
La preuve par 20, sur le merveilleux sujet de la promotion des écrivains sur Facebook. Olivier, en piste !
Vous avez écrit un ou plusieurs livres, et vous avez ouvert il y a quelque temps une page Facebook ? Vous vous êtes appliqués à la rendre belle, et à poster des messages régulièrement, après avoir invité vos amis ?
Grand classique. C’est un bon début.
Je parie que le résultat ne fut pas à la hauteur de vos attentes. Quelques ventes, quelques nouveaux fans, puis plus rien. Un peu d’activité à la sortie d’un livre, mais c’est tout.
Le problème avec Facebook, c’est que l’on peut investir beaucoup de temps, sans savoir ce que cela apporte vraiment.
Vous avez lu sur des blogs de webmarketing ou d’aide aux auteurs que pour faire connaître son livre, il fallait créer sa pages Facebook, inviter ses amis à être fans, s’inscrire à des groupes, échanger…
Certes, mais cela ne marche plus, cela ne suffit plus. Regardez ce genre de témoignage que je n’ai pas mis longtemps à trouver :
Ou ceux qui pensent qu’acheter des fans va les aider :
Aujourd’hui, Facebook a bien changé, et est une machine à vendre pour les marques qui savent l’utiliser. En tant qu’auteur, vous pouvez en tirer parti, mais cela va demander d’être malin et de faire de vrais efforts.
Je ne reviendrai donc pas sur ces basiques que l’on trouve ailleurs et qui sont bien sûr des prérequis : créer sa page Facebook, renseigner ses informations, recueillir des fans, partager son livre … Comme à mon habitude, je vais essayer dans cet article d’aller plus loin, de casser certaines idées fausses, et de vous donner des clés qui marchent.
Facebook ne sert pas directement à vendre des livres
Que font les meilleurs auteurs avec Facebook ? Ils n’essaient pas de promouvoir leurs livres directement. Ils utilisent Facebook pour construire une communauté, une tribu. Ils donnent des informations, des idées, et surtout : ils redirigent vers leurs sites et leurs « aimants à e‑mails », pour construire une liste d’e‑mails. La liste d’e‑mails est à la base de la notoriété d’un auteur, je vous l’ai expliqué ici, dans le deuxième pilier des auteurs à succès.
Pour attirer les lecteurs, répondez à leur sollicitation. Répondez rapidement et avec affection. Occupez-vous vraiment d’eux, intéressez-vous à eux. Publier un lien vers votre blog de temps à autre et des promos vers votre livre ne sera jamais productif et n’attirera pas de lecteurs.
Facebook, c’est un engagement de temps. Par exemple, j’ai moi-même choisi de ne pas y consacrer de temps pour le moment et ma page est peu active. Je n’ai matériellement pas le temps de tout faire, et je préfère écrire des articles qui vous aident, et des livres complets. Ils se partagent d’eux-mêmes sur Facebook. Bien sûr, je me coupe d’une audience, et cela ne devra pas durer éternellement. Facebook est un incontournable.
Seth Godin, un blogueur américain célèbre a un jour expliqué qu’une marque ou une entreprise ne devait pas faire la courses au fans sur Facebook. Elle devait trouver « 1 000 vrais fans ». Je crois beaucoup que cela peut être transposé à l’activité d’auteur. Des vrais fans, ce sont des personnes qui ne ratent aucune de vos publications, et qui achètent à coup sûr votre dernier livre. 1 000 vrais fans, c’est plusieurs milliers de vente pour chacun de vos nouveaux livres, à coup sûr, par effet réseau.
Facebook sert à répondre aux besoins de ses fans
Les lecteurs veulent vous découvrir, vous voir en vrai au-delà des mots de vos livres. Les auteurs n’imaginent parfois pas assez à quel point le fait de lire un livre fait rentrer dans l’intimité de son auteur. Vous-même, lorsque vous commentez l’article d’un auteur, d’un chanteur ou de tout autre artiste que vous appréciez, dans quel état êtes-vous s’il vous répond ?
Vous êtes alors ce que le marketing appelle « fidélisé ». Fidéliser les lecteurs, c’est votre objectif à travers la page Facebook.
Donnez, livrez-vous, offrez des nouvelles ou des petits écrits. Honorez vos fans Facebook ou les visiteurs d’un jour sur la page.
Facebook, c’est de l’émotion
Les lecteurs aiment l’énergie positive. Partagez ce qui est important, ce qui a du sens pour vous. Faites parler vos tripes. Les fans sur Facebook suivent des auteurs parce qu’ils tirent les autres vers le haut, ils observent et rêvent. Vous devez être celui ou celle-là : qui passionne, qui fait réagir, qui fait vibrer.
Toutes ces émotions subjectives, toutes ces passions que vous créerez verront leur chemin aboutir dans le fait d’augmenter votre base de fans, puis votre base d’e‑mails.
Soyez positifs. Personne ne veut fréquenter des contacts ternes ou mornes, même si vous êtes auteur de roman noir ou policiers.
Votre page doit être fidèle à vous même
Avant d’entrer dans l’intimité de nos auteurs favoris, nous les caractérisons tous par quelques idées simples : son genre, son style de publication, son éditeur ou son statut d’auto-édité …
Votre page doit donc plonger le visiteur dans cet univers très rapidement.
Si vous écrivez des policiers, adoptez une couverture de page dans le même thème que vos couvertures de livres. Si vous êtes un auteur feel-good, donnez la pêche et faites-rire. Si vous êtes un auteur non-fiction, partagez beaucoup de contenus utiles, apporter des idées nouvelles.
Arrêtez de poster des messages promotionnels partout
Je connais la technique, j’ai rencontré plusieurs auteurs qui l’ont pratiquée : prendre 3 heures de son temps et poster des messages parlant de son livre, plus ou moins directement, dans les groupes ou sur les pages jugés pertinents. Que ce soient des groupes d’auteurs ou de lecteur.
Stop ! Arrêtez absolument cela. D’une part ça ne fonctionne pas car les vrais lecteurs ont déserté depuis longtemps les pages qui ne sont faites que de commentaires-spam, et d’autre part cela nuit totalement à votre réputation dans le milieu.
Franchement qui aime lire « Super groupe ; allez voir mon roman sur Istanbul : <lien> » ?
Lorsque l’on veut parler de son livre dans des groupes publics, il faut d’abord être utile. Partagez, répondez, apportez vos connaissances. Plus tard seulement, vous pourrez poster vos contenus. Et si c’est le cas, ne mettez pas de lien vers vos pages Amazon, mais vers des pages de contenus de votre site ou mieux, votre page Facebook. Apportez de la valeur d’abord.
Soyez fin dans votre ciblage des groupes
Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, il est encore possible d’attirer des lecteurs de manière utile dans certains groupes. Mais pour cela, il faut :
- Cibler les bons groupes, que fréquentent bel et bien vos lecteurs potentiels
- Chercher les groupes de niches et fuir les trop grosses fréquentations, où vous serez perdu
- Se créer un historique et ne pas arriver « comme une fleur ».
- Au moment de poster un message un peu plus commercial que les autres, être fin et ne pas en faire des tonnes
- Rester à l’écoute des critiques éventuelles
Créez plutôt votre groupe
En matières de groupes Facebook, c’est le must. Plutôt que de subir les audiences de groupes que vous ne contrôlez pas, créez votre groupe.
Créer son groupe, c’est devenir le leader d’un sujet, c’est pouvoir connaître l’ensemble des membres et leur poser les questions que vous souhaitez. Créer et faire émerger un groupe requiert d’avoir une pratique désintéressée pendant plusieurs mois, centrée sur la création d’une communauté et du partage d’informations.
Une fois ce groupe solide constitué, vous pouvez distiller des messages et faire parler de vos livres.
Facebook trie désormais les bons et les mauvais posts
Facebook n’est pas forcément votre ami. D’une part, l’algorithme décide toujours de ne pas diffuser vos posts à l’ensemble de vos fans, mais en moyenne à 20 % de votre base, sinon les utilisateurs seraient saturés, et d’autre part Facebook trie les posts par qualité et place des malus sur les mauvais posts.
Bien sûr, l’algorithme de Facebook est obscur, mais ce que l’on en sait :
- Les posts lapidaires répétés sont peu appréciés
- Les posts provenant automatiquement de wordpress ou un autre type de blog seront pénalisés
- Les posts denses et répondant à des thématiques déjà abordées seront valorisés
- Les posts à lien externe seront triés selon l’intérêt du lien externe par rapport à la page (hé oui, Facebook scanne la page de destination)
Donnez puis seulement demandez
C’est une règle générale sur Facebook, comme sur Internet. Il faut d’abord offrir ses connaissances, son réseau, ses idées, avant de pouvoir en tirer quelque chose pour son propre intérêt.
Essayez donc de rentrer dans des groupes et de convertir des lecteurs en 2 jours. Cela ne marche pas.
Partagez les succès des autres
Les lecteurs ne sont pas exclusifs. Ils peuvent aimer vos livres, tout comme ceux d’un autre auteur du même genre ou de la même niche. Il n’y a pas de concurrence entre les auteurs, cela n’a pas de sens, puisque les lecteurs lisent plusieurs livres.
Au contraire, les auteurs solidaires, qui partagent les connaissances ou les réussites des autres auteurs sont toujours valorisés. Un collègue gagne un prix ? Partagez l’information. Un autre auteur est best-seller sur Amazon, félicitez le publiquement et partagez son livre à vos fans.
Vous verrez naturellement qu’en retour, ces auteurs penseront à vous à d’autres moments. C’est aussi l’occasion de nouer contact, et d’imaginer des partages, des interviews croisées…
Inspirez-vous des marques : créez des visuels
Toutes les marques prennent leur audience Facebook avec un tel sérieux, qu’elles vont jusqu’à créer des visuels dédiés pour leurs posts spécifiquement pour Facebook.
Faites de même ! Créez un visuel pour la sortie de votre livre, ou pour la promotion d’un plus ancien. Créez un visuel adapté à Facebook pour votre présence au Salon du Livre, ou votre prochaine dédicace.
Posez des questions, engagez l’audience
Qui a dit que Facebook était à sens unique ?
C’est au contraire une opportunité unique pour demander à votre audience de choisir entre 2 couvertures, de voter pour le titre de votre prochain livre, ou de lui poser une question qui vous taraude particulièrement.
Que faire avec la publicité payante (Facebook Ads)
Facebook permet aux auteurs d’afficher la couverture de leur livre et un message attirant dans la colonne de droite, ou dans le fil de nouvelles, comme un post, en ciblant de manière précise les lecteurs de son genre. En moyenne, ce type de publicité coûte 1 centime d’euro par utilisateur voyant le post. Facebook propose par exemple :
- De cibler des personnes similaires à celles qui sont abonnées à votre liste, en fournissant des e‑mails en exemple à Facebook
- Cibler certains segments ou des fans de certaines pages
- N’afficher les annonces que le week-end, ou le soir, selon votre lectorat
Je pense que tous les auteurs devraient tenter 20 € et faire le test de l’impact d’une telle campagne sur leur nombre de likes ou leurs ventes. Selon les genres, ce type de publicité peut être plus ou moins efficace. Mais on ne le sait qu’en se lançant.
Il est essentiel en tout cas de rediriger vers votre page facebook, et non votre page de vente sur Amazon, pour créer du relationnel, faire découvrir votre univers. Regardez ce retour d’expérience trouvé sur monbestseller.com :
La publicité sur Facebook doit être claire et rapide. N’essayez pas d’expliquer votre livre, vendez votre personnalité d’auteur, ou votre livre. Sur Facebook les décisions se prennent en une seconde.
Limiter les publications automatiques
Tous les auteurs le font, pour gagner du temps. Pourtant, c’est une mauvaise idée.
Facebook déteste les posts automatiques venant de WordPress ou d’autres plateformes de blogging. Un post automatique, c’est un robot qui gère votre présence sur Facebook. Or, Facebook veut interagir avec de vraies personnes, et que leurs posts sonnent comme des prises de paroles. Une étude d’Omnium aux Etats-Unis a démontré que les posts automatiques avaient 70 % de « J’aime » et de commentaires en moins que les posts naturels.
Conséquence immédiate : Facebook applique des malus aux posts automatiques et très peu de vos fans les verront.
Cela vous fait donc gagner du temps, mais certainement pas de nouveaux fans.
Ne pas mélanger à Twitter
Autre erreur : poster sur Twitter tout comme l’on poste sur Facebook.
Cela veut dire restreindre à 140 caractères vos posts Facebook, et dupliquer votre contenu machinalement. Or, Twitter n’a pas la même audience que Facebook, et les membres n’y cherchent pas les mêmes informations.
Sans parler du fait que gérer 2 réseaux sociaux à la fois est la meilleure manière de mal gérer les deux. Consacrez-vous à un canal, et une stratégie.
Servez-vous de Facebook pour connaître vos lecteurs
Trop d’auteurs font confiance à leur instinct : « mes lecteurs sont des femmes, jeunes, qui lisent beaucoup et travaillent en ville … ».
Plutôt que d’écouter votre instinct, demandez à vos fans qui ils sont, ce qu’ils souhaitent vraiment lire, ou apprendre. A travers les commentaires, faites-les réagir, demandez-leur où ils partent en vacance, ce qu’ils lisent en ce moment …
Facebook est un forum à ciel ouvert, dont votre page est une terrasse ouverte située juste au-dessus. Il y a en France près de 30 millions de comptes Facebook. Si vous retirez les moins de 15 ans et les personnes les plus âgées, vous arrivez peu ou prou au même chiffre.
Lancez une bombe
Dans un monde saturé de communication, il faut savoir se démarquer. En France, les auteurs sont appréciés pour leur posture publique, leur capacité d’expression. Alors, démarquez-vous en prenant position sur un sujet polémique, concernant votre genre, le monde des livres, ou l’actualité.
Que l’on me comprenne bien, je ne recommande pas de prendre une posture polémique par principe. Exprimez-vous sur quelque chose qui est important pour vous, qui a du sens, et sur lequel vous êtes légitime, tout en respectant la bienséance et la morale.
Expliquez votre opinion, argumentez, illustrez. Vous n’aurez pas que des commentaires positifs. Mais c’est pour cela que vous le faites. Si votre objectif est que l’on parle de vous, alors vous aurez réussi.
Évènements
Très fréquente aux États-Unis, cette fonctionnalité est assez peu utilisée par les auteurs en France.
Facebook permet de créer des évènements en ligne (sortes de webinar), en vidéo live, que peuvent rejoindre vos fans ou l’ensemble du public. Utilisez cette fonctionnalité pour présenter votre livre le jour de son lancement, pour annoncer une promotion, ou parler de votre nouvelle idée de livre.
L’outil est interactif et les spectateurs peuvent commenter en direct.
« Call to action »
Suivez toujours ce principe marketing simple : orientez votre communication et vos messages vers l’action. Que ce soit dans les posts, dans les visuels ou dans les vidéos, indiquez clairement un lien à cliquer, une prochaine étape à réaliser, un prochain rendez-vous, une page à visiter.
Les visiteurs ont tous besoin d’être pris par la main, de voir le chemin pour faire ce que vous leur recommandez.
Une page pour l’ensemble de vos travaux suffit
C’est parfois de la folie. Je vois des auteurs qui ouvrent une page fan par livre, et une nouvelle page à chaque sortie. Comment capitaliser sur votre base de fan avec une telle pratique ? Il est déjà tellement difficile de construire une page solide et une communauté, ne sabordez pas tout à chaque nouvelle sortie.
D’autant plus qu’il vous sera impossible de maintenir ces différentes pages en activité. Et rien n’est plus décevant qu’une page sans vie.
Une page globale pour toute votre vie d’auteur et vos livres, c’est largement suffisant, et nous venons de voir qu’il y avait déjà beaucoup à faire.
De toutes ces idées, si vous n’en retenez qu’une, ce n’est pas grave, mais au moins, mettez-là vraiment en place. La stratégie des petits pas. Bon travail !
Cet article a été rédigé par Olivier Morel, du blog http ://publiersonlivre.fr, dédié au marketing pour auteurs.
Et toi, promiscuiteux internaute… Que retires-tu de ton usage de Facebook en tant qu’auteur ?
Hélas rien. Strictement rien. Cette démarche qui consiste à aller vers les autres, à seule fin de se faire connaitre, et de « placer » ses lignes me rebute. Je ne suis pas « paramétré » pour cela. Le plaisir absolu est celui de l’écriture. Je contemple cette démarche de marketing avec un regard de Martien.
A chacun son métier. Celui-ci n’engendre en moi aucune passion. Donc aucune motivation.
Mais tout est affaire de personnalité et je suis admiratif de ceux qui qui en usent avec virtuosité.
Merci pour cet article qui présente un tout autre éclairage à une forme contemporaine d’auto-édition.
Julien.
Cela nous emmène forcément vers un très vaste débat.
Peut-être qu’Olivier voudra répondre.
en ce qui me concerne, il ne s’agit pas forcément de marketing. Le phénomène « livre » se compose d’un support, d’un auteur et d’un lecteur. D’une façn ou d’une autre, lorsque l’auteur veut que le lecteur ait une chance de lire le livre, il doit faire des actions pour informer le mieux possible ce lecteur potentiel. C’est là une démarche qui me semble naturelle. Un réseau comme Facebook permet de combler une frustration qui existe depuis des siècles chez les lecteurs dialoguer avec l’auteur, vivre (sans briser les distances) l’œuvre telle qu’elle avance. J’aurais tellement, en tant que lecteur, aimé échanger avec certains auteurs. Facebook est arrivé, mais eux sont morts, ou ne « touchent pas à ça »…
Le marketing est pour moi un autre domaine. Il s’agit là du discours construit pour séduire, élaboré par des professionnels, et des moyens payants de communication. Je ne pense pas que l’article recouvre cette discipline ; il ne traite que de la communication naturelle, gratuite, d’auteur à lecteur.
Merci Julien de ton commentaire.
Je comprend parfaitement que tu sois rebuté par ces « techniques » ou ces nouvelles manières de promouvoir son livre. Et tu n’est pas le seul.
Il est difficile pour beaucoup de faire bien les deux métiers, auteurs et « vendeur » de ses livres.
Seulement, la promotion du livre a toujours existé, même avant Gutenberg, les moines copistes organisaient des tables rondes pour promouvoir les meilleurs livres lus ! Aujourd’hui, elle s’adapte à internet et aux nouveaux medias (car Facebook en est un).
Je crois que chacun doit trouver la méthode de promotion qui lui convient le mieux, et s’y tenir, car on ne réussit que dans ce que nous passionne effectivement.
Au plaisir d’échanger
Merci pour cet article. Facebook est un très bel outil pour se rendre visible. C’est aussi une entreprise qui cherche à gagner de l’argent, ce qui est légitime. Effectivement, vous avez raison, c’est un moyen parmi d’autres, si on l’utilise gratuitement et en automatique avec wordpresse, il faut s’attendre forcement à un trafic en conséquence. Je me posais la question, si on partage nous-même de notre blog un article sur une page facebook avec des #, pensez-vous qu’il est consédéré comme un automatique et ainsi déprécié ?
Je ne sais pas, au fond, s’il est intéressant de publier des articles intégraux sur Facebook… En tant qu’utilisateur, je déteste que Facebook ouvre une nouvelle fenêtre dès que l’on veut prendre connaissance d’un article ou d’un post un peu long. Régulièrement, je referme aussi sec la nouvelle fenêtre.
Olivier pourra peut-être répondre de façon plus autorisée ?
Bonjour Didier,
De ce que je sais, un post avec # est perçu comme naturel et ne sera pas pénalisé, ce hashtag est même un outil valorisé par Facebook pour le partage de contenus (créé à l’origine sur Twitter). Les outils d’analyse sémantique de Facebook sont plus puissants que la simple différenciation # / pas de # et ils repèrent les posts non naturels différemment.
Olivier
bonjour olivier je me présente je m’appelle Logan FERMELY et mon nom d’auteur c’est Morgan FARMY j’ai sorti un livre le 1er juin 2016 le titre de mon livre s’appelle je suis schizophrène et après ? beaucoup de gens m’ont félicité pour mon livre mais 11 personnes l’ont acheté comment je peux faire pour vendre mon livre correctement pour que mon livre puisse avoir beaucoup de succès
« vendre correctement » serait déjà un bon objectif. avez-vous été du côté des réseaux de patients schizophrènes ?
Bah rien (Que retires-tu de ton usage de Facebook en tant qu’auteur ?) puisque je ne suis pas sur facebook et que je n’ai pas la moindre intention d’aller y parler de mon bouquin, autant aller en parler aux mottes de terre, ça aura le même effet.
Les réseaux dits sociaux sont au mieux une perte de temps … sans compter que je déteste le concept.
On sent un peu d’aigritude, là, hm ?
Facebook ne peut pas vous servir si vous n’y allez pas, certes, mais si vous n’y allez pas, il ne peut pas vous servir.
Regardez les pages de Jack Koch ou Cécile Coulon, et vous verrez ce que peut être, au plein sens du terme, une « communauté de lecteurs ». Celle que vous verrez à peine si vous restez chez vous, ou si vous allez de temps en temps sur un salon.
Bonjour,
Un petit déterrage parce que le sujet me paraît intéressant, même si je sais que j’écris dans le néant.
Quand j’écris, c’est surtout parce que j’ai envie d’exprimer quelque chose que je n’arrive pas à garder pour moi et écrire pour le néant c’est déjà quelque chose …
Je n’aime pas facebook, je n’aime pas plus twitter (ou l’idée que je m’en fais puisque je ne l’ai jamais utilisé), en fait je n’aime pas les réseaux sociaux …
J’ai scribouillé un livre et comme je l’écris un peu plus haut, je l’ai écrit parce que j’avais envie d’exprimer quelque chose, ensuite je l’ai autoédité parce que l’ayant écrit autant le rendre disponible : je me suis dit que mon scribouillage intéresserait peut-être quelques lecteurs.
Je l’ai proposé à des maisons d’édition, pour voir, parce que je ne m’attends pas à être édité.
J’avoue que j’ai écrit avant tout pour moi, pour me faire plaisir et pour pouvoir me dire que de cette façon je laisse une empreinte.
En revanche je n’ai pas envie d’être connu, je n’ai aucun besoin ni envie d’avoir des fans, pas même des fans (des amis) de pacotille, cette engeance des réseaux sociaux, et je suis très très sceptique quant à la capacité des actions de promotion à faire connaître un livre.
Pour m’être longuement renseigné sur le sujet, il apparaît que personne ne sait comment faire pour donner envie de lire un livre, même les grandes maisons d’édition ne le savent pas.
Il semble que c’est le bouche-à-oreille qui pour des raisons mystérieuses et indéterminées font le succès d’un livre.
Donc voilà je parle de mon roman autour de moi, je le prête … S’il plaît les lecteurs en parleront et s’il ne plaît pas, ça n’est pas grave j’ai déjà laissé mon empreinte pour l’éternité 😉
Lux Atrée
En tout cas ici vous n’écrivez pas dans le vide.
A vous lire, je me dis que vous n’êtes pas si loin. Il ne faut pas voir les réseaux sociaux comme des moyens de se fabriquer artificiellement des lecteurs. Plutôt des moyens de transmettre aux bonnes personnes la connaissance de vos textes. Ils multiplient vos chances de trouver le lecteur final, celui qui tombera en pâmoison devant votre prose. Il y a aussi beaucoup de blabla et d’idées-déchets, mais quand on sort acheter sa baguette, on ne peut pas marcher tout droit non plus… Les rues sont pleines d’obstacles, de nuisances, et nous apprenons à les ignorer.
Lorsque je lis tes écris, je me vois que tu adore ce que tu fais. C’est clair et précis. MERCI ! Je suis auteure en auto-édition et ton article m’a beaucoup aidé..
Chouette ! De rien !
Merci pour ces trucs ! J’ai un livre qui doit paraître bientôt et je m’y prépare. Je travaille sur un site Facebook où je compte offrir des petites histoires sur les personnages, que j’offrirai sur mon site avant la parution pour « appâter » le lecteur. Je compte également continuer cette activité après la parution. Si elle n’attire pas de nouveaux lecteurs, continuer d’écrire garde ma plume-clavier en forme. En effet, pour bien écrire, il faut écrire !! C’es en tout cas lavis de Stephen King je crois…
Et le mien, assurément 😉 Merci pour ce témoignage.
Je viens de lire l’article bien structuré et très étayé, mais comme la plupart de ceux qui s’y sont frottés, ou pas…
je pense sincèrement que les réseaux, quels qu’ils soient, n’ouvrent pas la connaissance des livres ni des auteurs, et encore moins celle des ventes.
j’y suis présent et je connais bien les différents réseaux, y compris Bookstagram, le probleme c’est qu’en principe les amateurs vont chercher sur les « pages connues » les auteurs et ouvrages qu’ils ont envie de lire, par définition un inconnu avec sa page parlant de son ouvrage aura peu de chance et d’espoir de voir grossir le nombre d’amateur !
Le monde de l’Édition n’est pas celui de Youtube,
créer le buz avec un manuscrit est réservé soit à des auteurs connus, soit à un tapage médiatique sévère.
de mon expérience, le bouche a oreille et les critiques des libraires restent encore la meilleure promo.
il y a un nombre très important de parutions par semaine, et par mois, ce qui rend difficile la découverte, l’offre étant bien supérieure à la demande, Les auteurs s’imaginant devenir Musso ou JK Rooling en seront pour leur désillusion.
je ne veux pas décourager qui que ce soit car il faut toujours garder des moteurs de motivation, mais connaissant bien le monde de l’Édition depuis fort longtemps car je suis maintenant un « vieil » auteur je connais bien ces vraies difficultés de la rencontre d’un ouvrage avec son public.
j’ai pratiqué également les salons et dédicaces et dehors de la rencontre humaine et du contact ça n’apporte pas non plus de vente croissantes
Vous seriez surpris de connaitre le nombre d’ouvrage qui ne dépasse pas le milliers de publication ( ce qui est déjà un beau chiffre dont certains j’en sur certain, rêvent.)
Pour conclure, et je crois que c’est un commentaire de Lux, écrivez avant tout pour votre plaisir égoïste, ne pensez surtout pas retirer un bénéfice ou « pouvoir vivre de vos publications » ceux (amateurs) qui réussissent se comptent sur les doigts d’une main
au moins vous ne serez pas déçu de ne pas atteindre des objectifs impossibles.
Merci pour ce retour d’expérience. Sur les réseaux que vous connaissez, il n’y a pas moyen de donner un petit coup de pouce publicitaire pour « booster » un peu les abonnements ? Histoire de se rapprocher, justement, de ces grands noms qui attirent tous les visiteurs ?
Tous les réseaux fonctionnent avec les mêmes principes, d’un coté les « Pros » et de l’autre « les amateurs » pour rechercher et trouver des pages ce ne sont ni les Tag ni les # qui permettent une bonne position c’est tout simplement la notoriété, la page de Chattam ou de Marc Levy aura toujours plus de visite que celle de Durand .…
Après, la pub payante est possible pour Booster et arriver plus facilement en haut des recherches mais peu d’auteur amateur le font car bien souvent le jeu ne vaut pas la chandelle.
il existe plusieurs ouvrages très épais et détaillés sur toutes les méthodes, je vous en place un qui est assez complet, et encore une fois tout ne donne pas des résultats spectaculaires, et souvent l’énergie a déployer pour faire connaitre ses ouvrages et décourageantes pour les auteurs dont ce n’est pas la vocation 🙁
https://www.ebook-creation.fr/comment-faire-la-promotion-livre.html
Test 1–2, 1–2, ce post est-il toujours suivi ?
Je vais expérimenter vos conseils (si je les ai bien compris), fini de parler de mes livres, après tout ils sont dans la boutique et en couverture. Maintenant je vais consacrer mon énergie à faire vivre la page et interagir avec les lecteurs.
Si vous souhaitez connaitre le résultat c’est par ici (laissez-moi un peu de temps quand-même, le résultat ne sera pas immédiat lol) : https://www.facebook.com/MojennOliv
En ce qui me concerne, oui, il est suivi, mais l’auteur en est Olivier Morel.
Vous pouvez également publier des ebooks sur Kobo (la FNAC) car il y a moins de concurrence qu’Amazon et cela peut être très bénéfique. vous pouvez utiliser ce guide : https://ebookpro.fr/comment-publier-un-ebook-sur-kobo-de-la-fnac/
Côté technicité, les exigences sont-elles les mêmes ?