Ce que vous allez apprendre dans cet article :

  • Quelles sont les répé­ti­tions malvenues
  • Pourquoi vou­loir les chasser
  • 5 outils logiciels

Les répé­ti­tions sont une des bêtes noires de l’é­cri­vain. Voici quelques outils logi­ciels pour vous aider à les chas­ser lors de vos séances de cor­rec­tion de texte.

On vous l’a dit, réitéré et redit, et pour­tant vous en met­tez encore dans tous vos manus­crits : des répé­ti­tions. La répé­ti­tion, incon­grue comme un pet au beau milieu du Lac des Cygnes, est sou­vent invo­lon­taire et désa­gréable. Elle a le don de dis­si­per illico toute illu­sion roma­nesque.

Ne lais­sez pas à votre éven­tuel édi­teur le tra­vail de toi­let­tage du livre !
Typologie, et petite revue de l’arsenal répressif.

Répétez, répétez, il en restera toujours quelque chose, quelque chose…

  • les répé­ti­tions de « pre­mier jet » : vous en ferez sûre­ment. Le phé­no­mène se pro­duit lorsque vous écri­vez, que « ça vient bien », et que vous n’avez pas le temps de vous attar­der à des brou­tilles comme le choix d’un mot. Il se ren­contre sou­vent dans la dési­gna­tion d’un per­son­nage : on ne peut pas tous les appe­ler tout le temps par leur pré­nom, n’est-ce pas ? Mais « l’homme » ou « la jeune femme » finissent eux aussi, à la longue, par s’user.
  • les tour­nures favo­rites : on peut les rap­pro­cher des « dar­lings », tels que théo­ri­sés par cette chère Syven. Il s’agit de tour­nures qu’on adore et qu’on met à toutes les sauces. Par exemple, tiens, chez moi… Eh bien trou­vez-les ! Repérez les tour­nures que moi-même, je vous res­sers sans arrêt !
Correction de texte : stop aux répétitions
« Combien de fois je te l’ai dit, Jean-Edern ? »
  • la pau­vreté de lan­gage : là, il s’agit sou­vent d’une pos­ture. Vous recher­chez le style dépouillé, simple. Mais le dépouille­ment n’est pas la pau­vreté. On peut être simple sans indi­gence. N’excusez jamais une répé­ti­tion sous pré­texte d’idéologie lit­té­raire. Le lec­teur lambda, lui, ne vous excu­sera pas.
  • les asso­nances : Pas de pitié ! ! ! La langue fran­çaise offre des sono­ri­tés extrê­me­ment variées. Un de ceux qui l’ont le mieux com­pris, d’après moi, est Charles Baudelaire :

Bientôt nous plon­ge­rons dans les froides ténèbres ;

Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !

J’entends déjà tom­ber avec des chocs funèbres

Le bois reten­tis­sant sur le pavé des cours.

Cet art de la varia­tion des sono­ri­tés est abso­lu­ment magistral.

Hélas, la langue a aussi ses fai­blesses. Il est, notam­ment, très facile de mul­ti­plier les asso­nances en « é ». Le jeune auteur qui vient de finir un texte et, le reli­sant, relève des lita­nies de “é”, se sent gon­flé de fierté : il a fait de la poé­sie sans le savoir. Sauf qu’il ne s’agit pas en l’occurrence de poé­sie, mais d’incontinence, et que l’on ne fait jamais de poé­sie sans le savoir. [1] D’autres répé­ti­tions « lin­guis­tiques » sont à ban­nir en fran­çais, et entre autres : les com­po­sés de « faire », « pas­ser », « dire »… ; les adverbes en « ‑ment » ; les sub­stan­tifs en « ‑tion » ; les com­po­sés de « jour » etc…

Mais com­ment faire la chasse, dans son pro­jet de livre, à ces mau­dites redondances ?

L’arsenal de correction de texte : 5 outils anti-répétitions

  1. Word (ou autre trai­te­ment de texte) : il s’agit de l’outil le plus immé­diat. Vous êtes sous Word. Vous écri­vez en rythme de croi­sière, ou vous reli­sez, pépère, un texte bien mûr, qui date d’une semaine ou deux. Et là, hor­reur et putré­fac­tion ! Voilà une tour­nure qui vous a un air de déjà-vu ! La réac­tion est simple : sélec­tion­nez le texte incri­miné, CTRL C (copier), CTRL F (ouvrir l’outil de recherche), CTRL V (col­ler dans le champ de recherche), et en avant ! Word saura vous trou­ver la redite où qu’elle se cache ; atten­tion, soyez pré­cis : si vous recher­chez un verbe répété, n’entrez que les carac­tères dont vous êtes sûr (racine verbale).
  2. Repetition Detector : ce logi­ciel de détec­tion très sympa et free­ware exa­mine votre texte et place en sur­brillance les jeux de répé­ti­tions. Vous pou­vez confi­gu­rer sa “sen­si­bi­lité”. Il repère aussi les décli­nai­sons d’un même mot. Attention, nour­ris­sez-le avec du fichier txt. Lorsque je l’ai testé, sa mémoire était limi­tée, il fal­lait donc sau­cis­son­ner les textes les plus gros. Il paraît que ce défaut a été réglé.
    Cet article à la mou­li­nette (hor­mis les pré­sents résul­tats !) : les mots les plus cou­rants sont “texte” 6, “langue” 6, “répé­ti­tions” 5, “peut” 5, “tour­nures” 4, “mots” 4, “page” 3. Pour cer­tains, la fré­quence s’explique par le thème de l’article. Pour d’autres, comme la récur­rence du verbe “pou­voir”, elle est plus gênante. Un indice de tic d’écriture, peut-être ?
  3. le Répétoscope : Un outil en ligne pour une véri­fi­ca­tion limi­tée à 20 000 carac­tères. La page du répé­to­scope sur Babelweb.
  4. Textalyser : une très bonne ini­tia­tive, qui vous donne tout un tas de sta­tis­tiques sur votre texte, en plus des mots les plus fré­quents. Destiné aux web­mas­ters, il pourra vous rendre des ser­vices à vous aussi, écri­vain. Petit doute, est-il aussi effi­cace avec la langue fran­çaise qu’avec la langue anglaise ? Trouver Textalyzer.
    Cet article à la mou­li­nette (hor­mis les pré­sents résul­tats !) : 336 mots dif­fé­rents sur 416, soit un fac­teur de com­plexité de 80,8 % ( ?) ; indice de lisi­bi­lité 5,9 (échelle : 6 facile, 20 dif­fi­cile : Waouh !) ; autre indice de lisi­bi­lité : 60,5 (100 facile, 20 dif­fi­cile, opti­mal 60–70 : Youpi ! !) ; mots les plus fré­quents : “langue” 6, “texte” 6, “répé­ti­tions” 5, “tour­nures” 4, “agit” 4, “mots” 4, “poé­sie” 3 (on constate que le tiercé n’est pas le même que plus haut, ce que je trouve assez gênant ; la solu­tion est donc dans la com­bi­nai­son des outils)
  5. la méthode du doc­teur Logue. Évidemment, elle néces­site une grande pièce dépour­vue de meubles. Mais si vous la sui­vez avec sérieux, elle vous conduira aux plus hautes destinées :

Le phé­no­mène de la répé­ti­tion nous en apprend beau­coup sur nous-mêmes et sur notre langue. Cette langue, qui peut être somp­tueu­se­ment employée par les écri­vains, ne saura que vous conduire à la pla­ti­tude si vous ne la contrô­lez pas.

Et quant à vos tour­nures favo­rites, à vos mots-fétiches, ceux que vous res­ser­vez à votre lec­teur en toute occa­sion, tra­quez-les, flan­quez-les à la cor­beille, mais regar­dez-les en face, aussi : ces mots, ce sont de petites obses­sions. Pourquoi eux ? Pourquoi vous ? L’écriture nous en apprend avant tout sur nous-mêmes. Ne refu­sez pas ces miettes de connaissance.


Et toi, obs­tiné inter­naute, où en es-tu avec les répétitions ?


[1] Dans la pièce de Molière que tout le monde prend tou­jours à témoin, cette for­mule, « vous faites (ceci cela) sans le savoir » est, on l’oublie un peu, de la pure flatterie.

26 commentaire

  1. Kanata a dit :

    Hi, hi, Je viens juste d’en rajou­ter une couche sur les répé­ti­tions dans mon der­nier billet justement 😉
    Mais bon, on ne le répé­tera jamais assez !
    Mon top à moi , c’est « petit », dans mon der­nier manus­crit c’en était devenu une vraie blague, tout était petit ; les rues, les voi­tures, les gens, les objets… Du coup je l’ai relu en me disant à chaque ité­ra­tion « Mais pour­quoi petit ? », après tout , c’est un grand thriller !

  2. lael a dit :

    ah ben voilà le sujet que je cher­chais ! Alors voilà, je fais jus­te­ment un tra­vail sur les répé­ti­tions lorsque je me relis, mais des trucs tout bête me font coincer :

    quoi faire lorsqu’il n’y a pas ‑ou peu- de syno­nyme ? Par exemple une scène de com­bat avec des archer. Bon ben ils « tirent » et ils lancent des « flèches ». Une fois peut être on peut dire pro­jec­tile. Mais à part ça ?! 

    Trop de syno­nymes ? Mes « méchants » sont sur plu­sieurs cha­pitres des bri­gands. Là il existe un nombre énorme de syno­nyme, résul­tat je me retrouve à varier énor­mé­ment (cf le très très pratique
    http://dictionnaire.sensagent.com/brigands/fr-fr/
    , y’a pas mieux pour les syno­nymes). Mais je me demande si c’est une bonne chose : le lec­teur, qui a asso­cié ce nomi­na­tif « bri­gands », va t’il s’y retrouver ?
    ça me fait un peu bizarre de chan­ger en fait, de dire un coup ban­dit (bon là encore ça res­semble pho­né­ti­que­ment), mais aussi malan­drin, mal­fai­teur, voleur, assas­sin, fri­pouille… peut être faut il choi­sir 2/3 syno­nymes et s’y tenir ?

    Sinon depuis que je fais ce tra­vail je tique lorsque je vois des répé­ti­tions dans mes lec­tures. Sauf que je constate sou­vent que je suis inca­pable de trou­ver une autre tour­nure de phrase ! Alors la chasse aux répé­ti­tions n’est t’elle pas une chi­mère ? bien sûr on peut les réduire au maxi­mum, mais bon…

    ps : arf com­ment ça s’écrit cor­rec­te­ment « n’est t’elle pas » ?

    1. On écrit « n’est-elle pas » : Le « t » que tu pro­nonces existe dans la gra­phie de « est », pas besoin donc d’en rajou­ter un comme dans « a‑t-il ». 😉

      Pour les répé­ti­tions, je pense qu’on se mélange sou­vent les pin­ceaux entre répé­ti­tions « de contexte » et répé­ti­tions « de sens ». Si ton groupe de méchants est un groupe de bri­gands, per­sonne ne t’en vou­dra de les appe­ler à tour de bras « les bri­gands ». Il s’agit d’une répé­ti­tion « de contexte » : le mot revient à chaque fois que revient la chose. Je te conseille de leur trou­ver une déno­mi­na­tion plus propre, soit la leur, soit celle qu’utilisent les gens exté­rieurs (ici leurs vic­times) Ex. : la « Bande Noire ». Tu dis­poses donc d’un nom com­mun, un nom propre, et comme tou­jours… des pro­noms (eux, ils…) Arrange-toi avec ces trois formes, en essayant, dès que la com­pré­hen­sion le per­met, de favo­ri­ser les pro­noms (on les oublie beau­coup trop), et tu ver­ras, ces répé­ti­tions-là pas­se­ront très bien.

      Pour les archers, tu as bien des répé­ti­tions « de sens » : tu es dans une situa­tion où un champ lexi­cal est plus sol­li­cité que d’habitude. Je ne peux pas te don­ner des listes de trucs ici, mais je te conseille de cher­cher des moyens détour­nés de par­ler des archers : « Une nou­velle volée de flèches jaillit de der­rière la col­line » ; « Le trait se planta dans le tronc non loin de lui. La hampe vibra long­temps encore à son oreille… » Cherche à per­son­na­li­ser chaque occur­rence de la même action. Au-delà du pro­blème des répé­ti­tions, c’est une ques­tion de variété du récit.

  3. savagebilly a dit :

    Bonjour, et merci pour les pré­cieux conseils livrés sur votre site !

    Une remarque concer­nant le Répétoscope : ne risque-t-on pas de se voir piquer son texte en l’analysant ainsi en ligne ?

    1. Voilà une ques­tion fort inté­res­sante. Vous savez quoi ? Je vais la poser aux res­pon­sables du répétoscope !
      En atten­dant, sur les peurs par­fois un peu exa­gé­rées, du pla­giat, je vous ren­voie à mon article en deux parties :
      Faut-il dépo­ser son manus­crit 1 et 2

  4. Savagebilly a dit :

    Bonjour !

    Autre ques­tion : quel est le niveau de tolé­rance pour les répé­ti­tions des par­ti­cipes passé employés avec « être » et « avoir » ? Il me semble que nombre d’entre eux sont dif­fi­ciles à évi­ter. Avez-vous un truc ?

    Des nou­velles du Répétoscope ?

    Merci de vos pré­cieux tuyaux…

    1. Bonne idée, tiens ! Les tech­niques de contour­ne­ment des auxi­liaires avoir et être… Je me le note.

      Et pas de nou­velles du répé­to­scope. Peut-être que je devrais… répé­ter ma demande 😉 ?

  5. Selgan a dit :

    Bonjour,
    Merci pour ces quelques conseils bien utiles, mais pas tou­jours faciles à appliquer.

    Concernant les répé­ti­tions, je recom­mande un logi­ciel com­mer­cial irrem­pla­çable ; à mes yeux du moins. Je l’utilise depuis long­temps et ne pour­rait plus m’en pas­ser. (Je pré­cise que je n’ai aucun inté­rêt lié à l’éditeur).
    Il s’agit d’Antidote, édité par la société Québecoise Druide. Outre le cor­rec­teur ortho­gra­phique que je trouve excellent, il dis­pose de nom­breux dic­tion­naires (dont celui des syno­nymes) et de fonc­tions d’analyse de texte très puissantes.
    Parmi ces der­nières figurent un outil confi­gu­rable per­met­tant de repé­rer les répétitions.
    Certes son prix peut en rebu­ter bon nombre, mais, compte tenu des fonc­tions dis­po­nibles, de sa qua­lité et de son ergo­no­mie, je trouve que la dépense est lar­ge­ment jus­ti­fiée. (C’est très rare­ment le cas avec les logi­ciels com­mer­ciaux, de mon point de vue)

    Un der­nier mot pour vous féli­ci­ter pour ce site que je viens de décou­vrir alors que je cher­chais un géné­ra­teur de noms aléa­toires. Il figure déjà dans mes favoris.

    Bravo et merci !

    1. mardieux a dit :

      Merci pour l’info. Antidote, l’incontournable… Merci pour cette men­tion, je ne connais­sais pas cette fonc­tion du soft. Il y aurait peut-être quelque chose à faire du côté des articles… Je vais réfléchir…

  6. Soline Lippe de Thoisy a dit :

    Mon manus­crit a clai­re­ment un pro­blème avec les « comme » et les « quelques ».… merci pour ces conseils ! Je viens de pas­ser mon texte au filtre de l’outil Babelweb – qui m’a paru le meilleur des outils lis­tés dans votre article – c’est extrê­me­ment utile et révé­la­teur. Jusqu’à main­te­nant ma tech­nique de traque des répé­ti­tions se limi­tait la lec­ture à voix haute de mon texte, mais clai­re­ment, c’était insuffisant.

    Mes trop nom­breux « comme » et « quelques » sont bien évi­dem­ment à ban­nir, en revanche, je ne pense pas qu’il faille sys­té­ma­ti­que­ment flan­quer à la cor­beille TOUTES les répé­ti­tions. Elles peuvent par­fois don­ner un rythme à une phrase ou un para­graphe, une sono­rité répé­ti­tive peut aider à peindre une atmosphère.

    1. Les répé­ti­tions peuvent être bien­ve­nues, mais c’est très rare­ment le cas des répé­ti­tions « involontaires ».
      Il faut se méfier comme de la grippe du rai­son­ne­ment qui consiste à trans­for­mer ses petites fai­blesses d’écriture en coquet­te­ries vou­lues. Je me suis empoi­gné un jour avec une auteur qui m’affirmait que ses fautes d’orthographe étaient déli­bé­rées. Mais c’est une autre histoire…

      Pour ce qui est des répé­ti­tions « vou­lues », elles peuvent avoir effec­ti­ve­ment un cer­tain charme un peu incan­ta­toire, un effet de brouillage, mais le pro­cédé ne doit pas reve­nir trop sou­vent. Un style varié est plus cap­ti­vant qu’un style répétitif.

  7. Olivier a dit :

    Je viens mettre mettre mettre mettre 🙂 mon petit petit petit grain de sel à pro­pos des répé­ti­tions (je n’en fais jamais, per­son­nel­le­ment per­son­nel­le­ment…) : ce mer­veilleux petit logi­ciel qui se nomme Repetition Detector va avoir une suite, son auteur semble (enfin ! pas trop tôt, quelle fei­gnasse ! 🙂 décidé à le mettre à jour avec de nou­velles fonctions.

    En atten­dant, conten­tons nous du 1 dont je rap­pele le lien (et cerise sur le gâteau, c’est gratuit) :

    http://www.gaddy.fr/repetitiondetector/index.php

    Une astuce à signa­ler : per­son­nel­le­ment, j’utilise des petits fichiers de config en txt dif­fé­rents selon le slistes de « mots à igno­rer » que je pré­fère = je n’ai pas chaque fois à les « rechar­ger » = très pratique

    1. Et je vous informe que cette nou­velle ver­sion est sortie !

      Entre autres amé­lio­ra­tions : pré­ser­va­tion du for­ma­tage Word ; nou­veaux types de recherche (mots, par­ties de mots, expres­sions) per­met­tant de détec­ter les abus d’adverbes, d’auxilliaires, d’expressions « tics d’écriture », etc ; meilleure prise en compte des mots voi­sins et du top-100, amé­lio­ra­tion de l’interface, prise en compte des prin­ci­pales langues euro­péennes et com­pa­ti­bi­lité win­dows 7/8…

      La nou­velle ver­sion peut être essayée ici :
      http://www.repetition-detector.com/fr

  8. Gaddy a dit :

    REPETITION DETECTOR 2, le suc­ces­seur de Repetition Detector 1 est annoncé :

    http://www.gaddy.fr/repetitiondetector/index.php

    Fonctions addi­tion­nelles prévues :
    ‑réso­lu­tion des pro­blèmes de com­pa­ti­bi­lité Windows 7 et 8

    res­pect de la mise en forme Word lors d’un copier-coller
    nou­velle inter­face plus ergo­no­mique et personnalisable
    fonc­tions addi­tion­nelles, dont la détec­tion et la mémo­ri­sa­tion de phrases entières pour épu­rer vos textes des expres­sions « tics d’écriture

  9. Marcus Leninis a dit :

    Vu lors d’un pas­sage sur le site de Repetition detec­tor que ce lpe­tit bijou allait être modi­fié et com­plété. Aucun délai n’est par contre indi­qué à ce jour

  10. JULIEN CARON a dit :

    Julien

    Bonjour, mon Cher Huggie les bon tuyaux

    Merci pour tous ces tuyaux qui vont nous per­mettre, dans la soli­tude du cou­reur de fond, d’é­vi­ter des erreurs grossières.

    La relec­ture immé­diate, me semble-t-il, est en mesure d’en épu­rer un paquet. Une repasse plus tar­dive, outre qu’elle per­met une vision neuve du texte, de son rythme, de sa cou­leur, va pro­ba­ble­ment en détec­ter d’autres ( C’est le prin­cipe de la double lec­ture des mam­mo­gra­phies chez les radiologues).

    Mais rien ne vaut un regard neuf, neutre, sans parti pris. J’ai nommé le conseiller lit­té­raire. Aussi épris puisse-t-on être de l’é­cri­ture, quelque puisse être l’exi­gence, l’ab­sence de conces­sion que l’on ait vis à vis de sa pro­duc­tion, le regard du pro­fes­sion­nel ne lais­sera de place à aucune incer­ti­tude, aucune fausse note, aucun de ces faux pas qui peuvent échap­per à notre saga­cité ou notre attention.

    Pour ma part, j’ai fran­chi l’hy­per­es­pace, même en renon­çant à toute pré­ten­tion édi­to­riale, je vou­lais que mes textes soient conformes, polis, ache­vés, comme ceux des « grands ». Nicolas, dit Huggie les Bons Tuyaux, s’est chargé de cette besogne. 

    Je ne conçois plus, aujourd’­hui, ache­ver un texte sans col­la­bo­rer (je déteste ce mot auquel notre his­toire a donné une si vilaine odeur) avec lui. 

    Merci à toi, mon Cher Huggie, pour ces conseils, si plai­sam­ment présentés.

    (Pardonne-moi ce tutoie­ment de poteaux de tro­quet, auquel ni toi ni moi ne sommes coutumiers.)

    Julien

    1. Merci infi­ni­ment ! Me voilà flatté et ravi par ce bom­bar­de­ment de fleurs !

      Quant au tutoie­ment, c’é­tait sur­tout une ques­tion concer­nant le ton de ma news­let­ter, qui s’a­dresse, par nature, à mes lec­teurs « en aveugle ». Nous pou­vons, entre nous, en res­ter à un vous­soie­ment de bon aloi…

  11. Bonjour et merci,
    J’utilise géné­ra­le­ment Word pour repé­rer mes répé­ti­tions. Je trouve qu’il est dif­fi­cile de savoir quelles limites se don­ner dans l’u­ti­li­sa­tion de tel ou tel mot. Auriez-vous des indi­ca­teurs à don­ner (pas de répé­ti­tion d’un mot plus d’une fois par page…, pour les mots tels que… en fonc­tion de… pas plus de…)

  12. Gérard BOURGUIGNAT a dit :

    Article et com­men­taires très inté­res­sants. Je suis en re-re-re-re (stop) lec­ture d’un de mes textes et c’est la rai­son pour laquelle j’ai atterri sur ce site. Mon héros prin­ci­pal (ils sont trois au fil de l’his­toire) s’ap­pelle Julien (Touret) il a 19 ans. La prin­ci­pale répé­ti­tion vient évi­dem­ment du pré­nom. J’ai sim­ple­ment activé la recherche Word et je me suis éva­noui. Revenu à moi, j’ai essayé de résoudre le pro­blème. Alors, en dehors de « Juju – le gar­çon – le jeune homme et son pré­nom, je ne vois pas ce que je peux faire car ces quatre termes consti­tuent eux-mêmes l’es­sen­tiel des répé­tions tout au long du roman (230 pages, quand même). J’ai aussi uti­lisé « fils » par rap­port à sa mère et « beau-fils » par rap­port au second mari de sa mère. Bref, je suis déses­péré.… AU SECOURS !!!
    GB

    1. … Et vous avez le pro­nom per­son­nel dans tous les cas où il ne fait pas de doute (dia­logue avec un groupe, avec un per­son­nage de sexe opposé). Trouvez aussi quelques tics de lan­gage qui vous évitent quelques « dit Julien » « répon­dit Julien »…
      La répé­ti­tion du nom du per­son­nage « accroche » moins, pour le lec­teur, que celle des termes « remplaçables ».

  13. pascal.lesur a dit :

    Ma pre­mière uti­li­sa­tion de RepetitionDetector2 a pro­vo­qué chez moi une grave dépres­sion. Le diag­nos­tic a été sans pitié : 25634 fois le mot « petit », 47 894 fois « un peu », 8526 fois « pour ». Quant aux « quelques », « comme », et « *-même », le logi­ciel a explosé en fai­sant le cal­cul. Impressionnant comme les répé­ti­tions, même fla­grantes, peuvent nous (m’ ? ) échap­per à la lecture.
    Le pire, comme je l’ai lu dans un com­men­taire, ce sont les auxi­liaires du plus-que-par­fait (uti­lisé pour les flash-back, par exemple) : avait, était, avaient… L’horreur. En résumé, RD2 est très bien.

    1. Héhé…
      A noter tout de même que l’on peut créer une liste d’ex­clu­sion, pour les mots incon­tour­nables et gram­ma­ti­ca­le­ment nécessaires.
      Mais même ainsi, il est peut-être bon de les lais­ser res­sor­tir par le logi­ciel, puis de recher­cher de temps en temps une alter­na­tive à la tour­nure incon­tour­nable, même juste, qu’on uti­lise sans arrêt…

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