Ce que vous allez apprendre dans cet article :

  • Les domaines examinés
  • Quelques points d’amélioration

Comment tra­vaille un conseiller lit­té­raire pour la relec­ture de texte ? Voici une liste de points que je véri­fie lorsque je relis un manuscrit.

Il est temps de vous dévoi­ler un de nos outils de tra­vail à nous, spé­cia­listes du conseil édi­to­rial : la check-list ou grille de relec­ture. C’est un des moyens que nous nous don­nons pour éva­luer un texte.

L’analyse de cette grille nous per­met ensuite de défi­nir le pro­fil de l’écrivain, et de le conseiller sur ses prio­ri­tés de travail.

Il existe d’autres outils, dont je vous par­le­rai peut-être un jour. Et si vous vou­lez en savoir plus sur mon agence pro, c’est ici : Ecri-Sphère.

La checklist de relecture, ou comment un pro garde l'oeil sur tout...
Une check-list pour que le roman décolle

Checklist de relecture

Style

  1. Concordance des temps
  2. Clichés
  3. Pronoms sans maître
  4. Relatives imbri­quées
  5. Trop de verbes (construc­tions avec infinitifs)
  6. Trop de forme passive
  7. Faux-sens, impro­prié­tés
  8. Registre
  9. Trop d’adjectifs
  10. Trop d’auxiliaires
  11. Vague (« ça fai­sait comme des » « quelque chose de », « un peu »)
  12. Le tout-« petit », le tout-« grand »
  13. Phrases non verbales
  14. Lourdeurs
  15. Tournures fétiches
  16. Répétitions
  17. Orthographe illi­sible
  18. « et », « mais », « ça », « c’est »,

Personnages

  1. Réactions outrées
  2. Personnages sté­réo­ty­pés
  3. Personnages mal carac­té­ri­sés (buts, dif­fé­rences, motivations…)

Cohérence

  1. Obscurités
  2. Inconséquences (untel blessé au bras puis souffre de la jambe…)
  3. Anachronismes
  4. Impossibilités, inco­hé­rences tem­po­relles, spatiales
  5. Impossibilités, inco­hé­rences psychologiques
  6. Impossibilités, inco­hé­rences sociales (richesse, pré­oc­cu­pa­tions, temps libre…)
  7. Personnification (l’inerte, l’animal qui éprouve des sentiments)

Mesure dans les effets

  1. Trop de métaphores
  2. Lyrisme convenu (style pompier)
  3. Abus de digres­sions, grandes théories
  4. Trop de background
  5. Épate
  6. Trop de détails (types de vête­ments, cou­leurs, nuances techniques)
  7. Cabotinage, gra­tuité

Narration

  1. « Chorégraphie » (dans la pièce, qui est où, fait quoi, va où)
  2. Complexité des locu­teurs (pen­sées, dis­cours rap­porté en pensée…)
  3. Chronologie confuse
  4. Ellipses non décrites
  5. Traitement des scènes trop léger (pas d’exposition, de point d’orgue, de fin)
  6. Scènes inutiles (redon­dantes)
  7. Dialogues inutiles (dia­logues de sourds, notam­ment dans l’exposition)
  8. Scènes qui finissent trop tard
  9. Scènes qui finissent trop tôt
  10. Scènes atten­dues mais manquantes
  11. Présentations de per­son­nages manquantes

Scénarisation

  1. Exposition trop rapide
  2. Explications man­quantes
  3. Portes mal refer­mées (à ne pas confondre avec une fin ouverte type « Master and Commander »)
  4. Fil du récit indiscernable

Certains termes de cette grille, mon inter­naute adoré, te semblent peut-être un peu cryp­tiques ? Tiens, voyons un peu com­ment tu les comprends !

29 commentaire

  1. Tom a dit :

    Très très bonne cheklist !
    Si dans l’avenir, je dois don­ner une liste de choses à faire où ne pas faire lorsqu’on écrit, main­te­nant, je par­ta­ge­rais votre article :).
    Juste ce point qui me fait tiquer un peu : « Présentations de per­son­nages man­quantes » (mais pas beau­coup tout de même)
    Je trouve que par­fois, dans cer­tains cas excep­tion­nelles, un per­son­nage peut-être pré­senté plus tard, voir même pas du tout pour aug­men­ter la rapi­dité du récit et ne pas cas­ser une scène d’action. A moins que vous ayez un conseil sur ce point en par­ti­cu­lier afin de gar­der le lec­teur dans le rythme tout en ame­nant un nou­veau per­son­nage lors d’un com­bat par exemple ?
    Merci pour ce par­tage qui concerne quand même votre outil de tra­vail et que d’autres auraient jalou­se­ment gardé.

    1. nicolas a dit :

      Il me semble que tout per­son­nage nou­veau mérite deux-trois lignes de des­crip­tion. Chacun le fait d’ailleurs en géné­ral sans y pen­ser. Il y a d’ailleurs toutes sortes de moyens d’intégrer la courte pré­sen­ta­tion du per­son­nage dans l’action…

      Quant au par­tage : je suis heu­reux de pou­voir aider un peu. Évidemment, pour quelque chose de plus appro­fondi et per­son­na­lisé, une liste n’est pas suffisante 😉

  2. Fred du blog « Ecrire... et s’enrichir ! » a dit :

    Merci pour cette liste qui me sera très utile !
    Je vais l’approfondir et l’adapter selon le genre de mes écrits.
    A bien­tôt, Fred

  3. Kanata a dit :

    Oh ! J’aime cette liste, on dirait ma liste de cor­rec­tions 😉 (en plus com­plète et mieux formulée)
    Et le ter­rible 12… Je m’en suis rendu compte il y a bien 4 ans, tout chez moi était « petit ». C’était devenu une vraie blague à la réécri­ture de « Forfait illi­mité* », à chaque fois que j’en repé­rais un je disais : « Mais pour­quoi petit ? Il a pas besoin d’être petit le bon­homme, objet, sentiment… »

    1. nicolas a dit :

      Oui, je ne sais pas d’où vient ce réflexe du « grand » et sur­tout « petit ». A rap­pro­cher peut-être des débu­tants dans l’art du des­sin, qui ont ten­dance à com­po­ser en tout petit, alors que pour apprendre le geste, il faut s’étaler sur la feuille… ?

  4. Andrea a dit :

    Je suis plu­tôt sou­la­gée de voir que j’ai l’oeil (plus ou moins) sur la quasi tota­lité de ce qui est écrit. Je n’avais pas de liste claire et iden­ti­fiée, main­te­nant c’est fait… et je crois que ça va me ser­vir avant tout pour relire mes propres textes !

    Merci !

  5. françoise a dit :

    elle va bien m’aider pour le pro­chain roman, quoiqu’elle me paraisse en pre­mière lec­ture plu­tot décou­ra­geante !… est ‑on capable de tout véri­fier soi-même ? ou sommes nous trop proches de notre scé­na­rio pour en appré­cier tous les pièges ?

    1. nicolas a dit :

      Pour ce point comme pour beau­coup d’autres, la clé est le temps. Si vous rele­vez beau­coup de ces pro­blèmes, faites plu­sieurs relec­tures, en fai­sant à chaque fois la chasse à 2–3 pro­blèmes, pas plus…

  6. Sylvie a dit :

    Et pour­tant dans cer­taines his­toires intri­gantes le fil de l’histoire peut se dévoi­ler plus tard, voir même à la fin du récit , lais­sant le lec­teur dans une incom­pré­hen­sion curieuse.
    Le dénoue­ment est en géné­ral tout à fait inat­tendu dans ce cas. La dif­fi­culté de l’écrivain étant de ne pas se perdre…

    1. nicolas a dit :

      Bien sûr, c’est une façon pos­sible de racon­ter… Je ne mets rien de tel parmi les pro­blèmes de la check-list, il me semble.

  7. Meem a dit :

    Wahou…ouch ! Voilà ma réac­tion à ce billet.

    Premièrement merci. Merci de nous don­ner ces indi­ca­tions simples, mais vrai­ment pas inutiles à mettre en lumière. Je suis per­suadé que cela m’aidera dans l’écriture de mon roman. Je n’avais d’ailleurs jamais envi­sagé cer­tains points comme « cho­ré­gra­phie ». C’est fou comme, à la réflexion, ceci peut paraître impor­tant alors que je n’y avais jamais songé.

    Ensuite ouch ! Eh oui, de voir tous les points à évi­ter for­cé­ment ça me remet à ma place.
    J’écris dans le but de faire sor­tir toutes ces idées de ma tête et de pou­voir les par­ta­ger avec tout monde. Faire décou­vrir des his­toires aux gens. Malheureusement je n’ai aucune autre for­ma­tion que mes nom­breuses lec­tures. Autant dire un paque­tage assez léger avec moi que j’ai ten­dance à oublier. Ce n’est pas une mau­vaise chose, non, mais se le faire rap­pe­ler me ramène sur Terre. Cela me per­met de me sou­ve­nir que si je veux vrai­ment que les gens découvrent mes his­toires de la même manière que moi, j’ai encore du tra­vail à faire.

    La route à par­cou­rir est, certes, effrayante, mais votre magni­fique blog me per­met d’en dis­cer­ner quelques pavés. Pour cela, je vous remer­cie énormément.

    1. nicolas a dit :

      Merci à vous.
      Je rap­pelle qu’il s’agit d’une liste qui nous sert, à nous, devant un texte inconnu.
      Tous les textes ne pré­sentent pas tous les défauts, et heureusement !
      Ne tom­bez pas non plus dans une sorte d’hypocondrie de l’écriture, qui consis­te­rait à voir dans vos textes tous les défauts du monde…

  8. lael a dit :

    inter­es­sant mais assez nébu­leux quand même ^^

    « Personnification (l’inerte, l’animal qui éprouve des sen­ti­ments) » m’a inter­pellé. En quoi c’est un pro­blème ; à moins que ce soit pris au pre­mier degré ? Parce que j’adore écrire des méta­phores filés en « indi­vi­dua­li­sant » dif­fé­rentes par­ties du corps par exemple.

    Et ça veut dire quoi « Relatives imbri­quées » svp ?

    1. Nicolas a dit :

      Il se trouve que « faire parler/ressentir » des enti­tés qui ne le devraient pas est assez ris­qué. Je le per­çois comme une faci­lité d’écriture, notam­ment quand ce genre de per­son­ni­fi­ca­tions s’accumule. « Le soleil sou­riait à leur bon­heur, la cam­pagne sem­blait leur dire « Vive les mariés »… » C’est quelque chose qui a été une bonne idée, un jour, autre­fois… et main­te­nant, c’est juste un auto­ma­tisme, un réflexe. Comme tous les réflexes, l’écrivain doit le questionner.

      Les rela­tives imbri­quées sont un pro­blème de construc­tion logique. Une pro­po­si­tion rela­tive est subor­don­née à la prin­ci­pale, nous sommes d’accord ? Mais pour que ce que vous dites reste clair (et élé­gant), il ne faut pas subor­don­ner une pro­po­si­tion à la subor­don­née. Dans la même phrase, il ne peut y avoir que deux niveaux de hiérarchie.

      Exemples de mau­vaise construc­tion (avec dif­fi­culté de détec­tion croissante) :
      « Yvette pre­nait le bus 31, qui l’amenait à la pis­cine, qu’elle trou­vait trop froide en hiver. »
      « Cet homme, dont je ne me rap­pelle pas le nom, que j’ai pour­tant noté sur un bout de papier… »
      « Jean-Claude a tou­jours aimé les ravio­lis, sur­tout ceux qui ont le goût de cette viande que l’on mange en Asie. »

      Moyens basiques d’y remédier :
      « Yvette pre­nait le bus 31 ; celui-ci l’amenait à la pis­cine, qu’elle trou­vait trop froide en hiver. »
      « Cet homme (je ne me rap­pelle pas son nom, que j’ai pour­tant noté sur un bout de papier)… »
      « Jean-Claude a tou­jours aimé les ravio­lis. Il pré­fère, de loin, ceux qui ont le goût de cette viande que l’on mange en Asie. »

      Est-ce plus clair ?

  9. Evah a dit :

    Merci beau­coup pour la publi­ca­tion de cette liste, qui est en effet très pertinente !
    Cependant aux yeux des néo­phytes beau­coup de termes sont assez obs­cur, pen­sez-vous qu’il vous soit pos­sible un jour de déve­lop­per par exemple les points qui font le plus sou­vent défaut à un texte dans votre liste ?

    Merci pour votre site en tout cas, et pour votre géné­ro­sité en met­tant vos connais­sances au ser­vice des auteurs angoissés !

    1. nicolas a dit :

      Les expli­ca­tions sont pré­vues au fil des articles à venir. Malheureusement, comme vous le voyez, j’ai dû lais­ser un peu ce blog de côté. Restez à l’affût, je n’ai pas dit mon der­nier mot !

  10. Frederique a dit :

    Bonjour et grand 🙂 merci pour votre travail !!

    Que pou­vez-vous me conseiller pour dimi­nuer le nombre de « je » dans un livre témoignage ?

    merci

    1. nicolas a dit :

      Je ne com­prends pas bien la ques­tion : il fau­drait pré­ci­ser. En quoi consiste le trop de « je » ? Dans un livre-témoi­gnage, il est dif­fi­cile de faire sans…

  11. Alice Tari a dit :

    Tiens, je n’a­vais jamais lu cette liste, bien contente de tom­ber des­sus alors que je suis en pleine phase de correction/réécriture de mon pre­mier roman !

    Personnellement lors de ma phase de cor­rec­tion je me sers aussi de ma « story bible », un dos­sier où je ras­semble des fichiers dédiés :
    – à mon uni­vers (un doc par pays, voire par culture inven­tée pour mon histoire).
    – à mes per­son­nages : un doc par per­son­nage où je ras­semble des­crip­tions phy­siques, mais aussi dia­logues et actions impor­tantes. C’est utile pour gar­der une trace de l’é­vo­lu­tion du per­son­nage et véri­fier qu’il ne reste pas sta­tique, mais aussi qu’il ne tra­hit pas son propre caractère.
    – à mon his­toire : un doc où l’his­toire est résu­mée cha­pitre par cha­pitre avec une liste des per­son­nages pré­sents, comme ça je peux véri­fier rapi­de­ment que le rythme est assez sou­tenu mais aussi que je « n’ou­blie » pas de personnage.

    C’est le genre de dos­sier à consti­tuer au fur et à mesure de l’é­cri­ture, mais ça per­met de gagner beau­coup de temps à la cor­rec­tion. Peut-être que ce n’est pas utile pour les petits pro­jets (le mien fera 5 ou 6 tomes, oui je sais c’est bien trop ambi­tieux, mais bon je m’en mor­drai les doigts en pré­sen­tant mon pre­mier tome à des éditeurs)…

    Après je n’a­vais rien pour l’é­cri­ture elle-même, pour ce qui est de la gram­maire et de la syn­taxe. Donc je rajoute ça à mes outils, merci !

  12. Marie-Rose a dit :

    J’ai un roman en biblio­thèque. Je l’ai fait publié à compte d’au­teurs. J’en ai un autre d’é­crit qui attend la révi­sion chez un édi­teur poten­tiel. De plus, un troi­sième que je suis à recor­ri­ger et ce secon­der par un cor­rec­teur ama­teur. Entre temps j’ai com­mencé un autre tra­vail. Sans men­tion­ner le fait que je m’ap­prête à revoir un manuel de poèmes écrit aux pre­mières heures de mon inté­rêt pour l’é­cri­ture, sois il y a plus de 17 ans. Il m’au­rait été très utile de lire cette liste avant tous mes tra­vaux qui actuel­le­ment me déses­pèrent un peu. La tâche de réécrire est immense. Devrais-je lais­ser ce qui est en attente et me remettre à un nou­veau pro­jet ? Merci du conseil.

    1. L’important est sur­tout de s’or­ga­ni­ser, pour que chaque relec­ture soit effi­cace. C’est un prin­cipe géné­ral de la conduite de pro­jet : on ne revient pas sur une étape vali­dée, et chaque étape découle des précédentes.
      Si vrai­ment vous n’y arri­vez pas, ou si vous avez besoin d’un pro­gramme sur mesure, pen­sez aux conseillers littéraires…

  13. Bonjour Nicolas. Très ins­truc­tifs ces articles. Et merci encore pour tous tes conseils. Personnifier est risqué… Une faci­lité d’écriture… c’est ainsi que tu le per­çois en tout cas. Personnifier un pay­sage, par exemple, ne per­met-il pas de don­ner une foule d’in­for­ma­tions sur l’é­tat d’es­prit de l ‘auteur, sans for­cé­ment par­ler de « ciel qui sou­rit » ? Et même au pas­sage d’a­voir un « point de vue », jus­te­ment à par­tir de cette personnification ?

    1. Hello, je ne sais pas si l’é­tat de l’es­prit de l’au­teur doit être trans­mis sciem­ment ; celui des per­son­nages, plu­tôt ? Mais l’é­lé­gance vou­drait que la des­crip­tion de l’en­vi­ron­ne­ment ne soit pas, jus­te­ment, un décalque de l’es­prit des per­son­nages ; autre­ment, on retombe assez vite dans « Il a le spleen/il se balade au vent mau­vais », « il est joyeux/les oiseaux chantent » etc.

  14. Je me demande juste où peut res­ter la créa­ti­vité et la pos­si­bi­lité d’innovation. 

    Pour moi, c’est bien trop guidé pour per­mettre l’é­veil lit­té­raire. Avec votre liste, beau­coup de styles en dehors de marges n’au­raient jamais émer­gés. Ca me fait plu­tôt pen­ser à un gui­de­line pour roman stan­dar­disé, conventionnel.
    Après on peut se poser la ques­tion de l’o­ri­gine et du choix des dites conventions.
    Mais je res­te­rai plu­tôt sur le com­ment favo­ri­ser la créativité !

  15. Létendart a dit :

    Bonjour.
    Je viens de décou­vrir votre site que j’apprécie énor­mé­ment. et qui est très utile. En par­ti­cu­lier cette check-list qui est très détaillé. J’ai trois remarques qui concernent le style. Vous dites faire la chasse à l’excès d’auxiliaires. Je le com­prends très bien, car c’est la faci­lité et l’imprécision. Mais il faut peut-être nuan­cer en pré­ci­sant que la consi­dé­ra­tion n’est pas la même quand il s’agit de l’utilisation des auxi­liaires dans la conju­gai­son des verbes (ex : le passé com­posé). L’autre point concerne la chasse aux « c’est ». Là-aussi, il faut, je pense, pré­ci­ser que cela concerne la nar­ra­tion, et pas néces­sai­re­ment les dia­logues qui, si l’on veut se rap­pro­cher de la réa­lité, font l’impasse sur la qua­lité gram­ma­ti­cale et n’hésitent pas à être redon­dants ou répé­ti­tifs. Enfin, concer­nant les phrases non ver­bales, il faut, certes, ne pas en abu­ser, mais elles peuvent avoir un inté­rêt quand il s’agit de don­ner un rythme plus sou­tenu ou plus percutant.
    Cordialement

    1. Bien sûr, les auxi­liaires sont indis­pen­sables dans les temps com­po­sés ; mais dans ce cas, j’es­saie d’être encore plus dra­co­nien concer­nant les verbes faibles non impo­sés par la grammaire.
      Quant aux dia­logues, res­tons lucides : un dia­logue dans la fic­tion ne sera jamais iden­tique à un dia­logue réel capté dans le métro ou à la mai­son ; même pour un per­son­nage qui parle fami­liè­re­ment, on essaiera de faire varier ses tour­nures, d’é­vi­ter ses répé­ti­tions, les bouts de phrase qui servent juste à ponc­tuer à l’oral…
      Les non-ver­bales : là aussi, par­ler du dosage nous emmè­ne­rait dans des débats sans fin. Comme tout pro­cédé, plus il est rare, plus il a de l’impact…

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