Ce que vous allez apprendre dans cet article :
- présenter son envoi dans les règles
- repérer les exigences de l’éditeur
- faire un envoi qui vous ressemble
L’envoi d’un manuscrit est la première étape de vos aventures éditoriales. Évitez de tout gâcher par l’une de ces 11 erreurs de présentation.
Envoi d’un manuscrit : on ne rigole plus
Vous voulez envoyer votre manuscrit, mais vous avez peur de mal faire ? Soumission après soumission, vous n’arrivez pas à trouver un éditeur, et vous ne savez pas pourquoi ?
Après 10 ans passés dans le milieu, je peux vous détailler les erreurs habituelles : avez-vous bien vérifié votre texte, sa présentation, l’objet-manuscrit, puis l’envoi en lui-même ?
Texte
Incomplet
Un manuscrit incomplet est comme une soupe sans moustache. On cherche, on fouille, on farfouille, mais rien à faire, il en manque la moitié. Vous allez frustrer votre éditeur, croyez-moi. Et les éditeurs frustrés, ce sont des éditeurs qui disent « non ».
Mal corrigé
L’orthographe est une politesse envers son lecteur. Rappelez-vous que pour un éditeur de livres, lire entre les fautes est un exercice déplaisant ; rendez service à votre manuscrit, faites-lui un brin de toilette !
Mise en pages
Pas de marges
Savez-vous à quoi servent les marges ? À donner tout le confort nécessaire au lecteur pour commenter et corriger sauvagement. Une marge généreuse est une invitation. Une marge étriquée traduit le mépris envers le lecteur, la fermeture. La présentation du manuscrit est cruciale : Pensez aux marges !
Qui sait, si on veut publier votre projet, s’il est glissé en urgence dans le programme des parutions, votre éditeur sera ravi de pouvoir griffonner tout de suite dans les marges du manuscrit.
Forme manuscrite
Vous voulez envoyer un manuscrit brut de décoffrage, écrit à la main ? N’en faites rien. Si vous avez une belle écriture, réservez-la à votre courrier d’accompagnement. Votre œuvre, elle, doit être dactylographiée. Qui va payer la saisie, la relecture plus longue, si la maison d’édition accepte votre texte ? Alors vous comprenez pourquoi les textes manuscrits font grincer les dents de l’éditeur. [1]
Objet
Impression façon livre
Certains copy-shops ou imprimeurs à la demande proposent cette solution. Envoyer un livre, au lieu d’une liasse de feuilles reliées spirales peut être tentant. Mais au gré des maisons d’édition, un manuscrit « façon livre » sera bien perçu (présentation de grande qualité) ou plus mal (« dirigisme » de l’auteur, qui se mêle de l’apparence du livre, avant même que la décision de faire ou non soit prise).
Loufoque
Devinez pourquoi l’éditeur ronchonne à chaque fois qu’il prend un manuscrit de ce genre entre les mains :
- classeur de bureau
- chemise en papier fin
- petit paquet de feuilles volantes
- reliure en brins de laine
- boîte de feuilles organisées par post-it
- chemise remplie à bloc…
Présenter un manuscrit n’est pas une raison pour faire n’importe quoi. Pensez à l’usager de votre objet.
Envoi
Courrier interminable
Un courrier d’accompagnement, comme son nom l’indique, ne vous sert pas à vous épancher. Envoyer un manuscrit n’est pas l’occasion de disserter sur votre muse. Votre lettre doit briller par sa discrétion et son efficacité.
Sans coordonnées
Eh oui, il y en a toujours qui oublient de mettre une adresse sur leur texte ! L’oubli ballot ! Attention, faites-la figurer dans le corps du manuscrit.
Recommandé A/R
Un envoi de manuscrit en recommandé signifie, aux yeux de votre destinataire, que vous vous méfiez de lui. Il va vous placer dans la catégorie « impatient chronique », un autre terme pour « pénible ». Il vaut mieux envoyer votre manuscrit en expédition normale, et vous assurer de sa réception quelques jours plus tard, par courriel ou téléphone.
Originaux
Certains envoient l’unique exemplaire de leur texte. D’autres fois, ils expédient des négatifs photo, des peintures… À éviter ! L’éditeur n’aura de cesse de vous retourner cette patate chaude, et il ne passera guère de temps sur votre proposition.
Soumissions multiples
Bien sûr, pour vous, envoyer un livre avec ses frères et sœurs, c’est plus économique. Mais pensez à votre destinataire, qui se dit « allez, ce soir j’en lis encore un », et qui trouve dans votre enveloppe non seulement un recueil de nouvelles, mais aussi un court roman et une pièce de théâtre…
Faites le contraire de tout ce que je dis !
Vous avez tout lu jusqu’ici ? Vous savez maintenant comment présenter un livre ? Vous avez suivi mes petits trucs ?
Dommage, il ne fallait pas !
Non, ces trucs ne valent rien, si vous n’avez pas pensé, avant tout, à vous renseigner sur les demandes de l’éditeur. Elles sont énumérées dans ce qu’on appelle un guide de soumission. Vous le trouverez sur le site Internet de l’éditeur ; sinon, contactez-le, par téléphone ou par courriel (de préférence), pour en savoir plus. Ce qu’il vous demande doit passer avant tout ce que je viens de vous dire !
une dernière chose : quand vous enverrez votre livre, pensez à un geste tout simple : joignez une enveloppe retour…
Et toi, mon charmant internaute, comment tu t’y prends pour tes soumissions ?
[1] Tant qu’on y est, une petite précision : dans la profession, « manuscrit » a le sens absolu de « texte proposé à la publication », qu’il soit écrit à la main ou tapé à la machine. Alors n’en faites pas trop avec les « manu » et les « tapu »…
Bonjour,
D’abord merci pour toutes ces infos que vous distillez via votre site.
Quant au au discours sur le plantage et ses variations, vous mettez le crayon là où ça fait mal, car nous sommes à peu près tous en culotte courte devant Monsieur Edition. Lui, sait ce qu’il veut, ce qu’il ne veut pas. Le problème c’est que la plupart d’entre nous ignorent totalement la ligne éditoriale des éditeurs. Ce qui équivaut souvent à envoyer un recueil de poésie au directeur de collection des éditions Harlequin.
La connaissance de la profession et l’’expérience est de facto ce qui manque le plus à l’auteur tombé de la dernière pluie et pour cause.
Votre listing que j’imagine non exhaustif demande donc une longue suite, les erreurs des autres étant les meilleurs repères pour ne point trop se perdre. Alors si le coeur vous en dit, merci d’y penser !
Bien à vous !
JPHV
Promis, je signalerai ici tout ce qui me revient concernant d’autres erreurs de présentation.
Avec cet article-ci et
celui sur le courrier d’accompagnement
, vous êtes je pense assez bien armé(s) pour cette partie de la vie de l’écrivain qu’est la soumission.
Une autre petite chose qui me vient au passage :
si l’éditeur ne demande rien de particulier, choisissez une typo (« police ») passe-partout. Times, Garamond si vous voulez un peu de subtilité (personnellement j’adore la Garamond), ou Arial si vous êtes carré-carré. Mais pas, par exemple, Comic, qui est déjà moins lisible, ou les Lucida (les versions scriptes) ou autres Papyrus. Je ferai un petit topo un de ces jours sur l’usage sobre des typographies. Ne cherchez pas à faire de la mise en page, ne donnez pas l’impression que vous voulez brûler les étapes. Pour le moment, tout ce que vous avez à offrir est un texte, bien présenté, certes, mais sans fioritures graphiques.
On enfonce des portes ouvertes. Dommage, rien de neuf !
Personne n’a prétendu qu’il y avait une formule magique…
Bonjour !
J’aime beaucoup vos articles, ils sont très intéressants 🙂 Cependant, pour celui ci, je me permets un léger commentaire ^^ Je ne suis pas d’accord pour l’envoi en A/R ! Vous n’en faites pas une généralité mais bon.
Je ne comprends pas pourquoi on aurait pas confiance en l’éditeur si on l’envoie ainsi… Perso, j’ai d’avantage peur en la poste (==> bien utilise d’utilise l’A/R : on sait direct si le manuscrit est arrivé à bon port :p )
ET ainsi, estimer une date de réponse ! (genre dans 3 ou 4 mois, comme la plupart des réponses des maisons d’édition)
Bref ! voilà ^^
Ma foi, je ne peux pas vous donner tort.
Mais les accusés de réception (postaux ou suite à un coup de fil) servent aussi aux auteurs, par la suite, à reprocher à l’éditeur de laisser traîner les choses. Après quelques engueulades, on a une sorte de sursaut quand on voit une grosse enveloppe avec recommandé arriver.
Mais tout cela relève du sentimental, je vous l’accorde. Tous les éditeurs ne sont pas de grands sentimentaux (même s’il y en a beaucoup…)
Et je vous accorde que l’A/R relève d’une intention tout à fait honnête de la part de l’auteur.
« Peur dans », « confiance en ». « xelui-ci ». Si vous envoyez un manuscrit, prenez garde à ce genre de fautes, ça ne passe pas trop quand on lit un livre. Util
Bonsoir,
Je me demandais s’il fallait faire relier le manuscrit que l’on désire envoyer ?
Car j’ai adapté mon document à vos conseils en y laissant une plus grande marge (d’ailleurs c’est plus pratique pour la correction personnelle…).
Donc si je relie mon ouvrage, la reliure va prendre une bonne partie de cette marge.
Auriez-vous un conseils dans ce cas ?
Merci d’avance et merci pour tout votre blog qui est une mine de conseils.
Bonjour,
Ma question peut paraître stupide, mais j’aurais aimé savoir si, dans le cas où l’on prévoit une oeuvre à plusieurs tomes, doit-on avoir terminé chaque tome au préalable pour pouvoir’envoyer le premier ou peut-on l’envoyer dans un premier temps avant d’avoir déjà rédigé les autres ? J’espère que ma question vous semblera assez claire. Merci d’avance pour votre réponse
Voilà une question assez épineuse !
Du point de vue de l’auteur, on est pressé d’envoyer ce qu’on a fini, et on préfère gagner du temps en envoyant ce qui est déjà terminé. Il y a 15 ans de ça, quand je commençais tout juste à écrire, j’ai même envoyé à un éditeur un chapitre de roman, en lui promettant qu’il recevrait bientôt la fin !!
Du point de vue de l’éditeur, l’idée de publier le tome 1 d’une série qui ne sera peut-être jamais achevée refroidit beaucoup l’enthousiasme qu’il pourrait éprouver pour le projet. Quand il s’agit d’un écrivain régulier, reconnu, le risque est moindre, mais si tu n’as jamais rien publié nulle part, et si tu n’en vis pas, même en partie, ton dossier est plutôt faible.
Tes chances d’emporter le morceau sont réduites à presque rien quand tu envoies un tome 1 et des promesses de tome 2 et 3. Et vu le coût d’expédition d’un manuscrit… je te conseille d’être patiente, et de terminer ton travail dans sa globalité.
Maintenant, il faut se rappeler une petite chose que tout le monde oublie au sujet des histoires en tomes : fascinés par les trilogies genre Tolkien, les jeunes auteurs s’empressent de planifier des histoires en plusieurs volumes ; de quoi les occuper pendant cette vie… et les dix qui suivront ! (à supposer qu’ils ne changent jamais de goûts et d’avis, comme je l’explique
dans ce billet
)
Mais quelle est l’origine des trilogies, pentalogies et pluridécalogies ? en général, un seul roman. Un one-shot qui a bien marché, et qui avait du potentiel.
Je te conseille donc, j’y reviendrai en détail un jour ou l’autre, de penser ton roman plutôt comme un texte qui doit fonctionner tout seul. Si tu arrives à le placer, et s’il marche, et si l’éditeur en redemande, il sera toujours temps de ressortir de tes cartons tes projets de suite… et de voir si tu as encore envie de les écrire.
Si on se mêle d’écrire (et de se voir publié), on lit ; et on lit beaucoup.
On en vient, partant, à connaître ce qui s’édite ; et par qui.
« L’auteur tombé de la dernière pluie » participe donc de la farce.
Nous sommes d’accord. Mais tout le but de ce blog est de transformer les auteurs nouveau-nés en vieux briscards…
Bonjour !
je viens d’envoyer un manuscrit à une maison d’édition et je ne l’ai pas relié ! Avant les prochains envois, je voudrais savoir s’il faut relier ou pas les manuscrits que l’on soumet aux maisons d’édition…
Merci !
Comme je l’explique, il est préférable de le relier : imaginez une pile de manuscrits d’un mètre de haut. Imaginez ensuite un coup de coude nerveux, un vendredi soir, au bas de la pile…
Bon, je ne suis pas experte en saga, mais la dernière grosse saga à laquelle je pense c’est Harry Potter et, selon ce que j’ai compris, elle a bel et bien envoyé son tome 1 individuellement, mais elle avait la trame de ses autres tomes. Et en même temps, dans mon souvenir, ce livre aurait pu être écrit seul, sans les autres par la suite, et avoir sa raison d’être puisque l’intrigue de ce premier tome est résolu.
Donc, oui, il est possible de n’envoyer qu’un tome selon moi.
Et je ne me souviens plus où j’ai vu que Le seigneur des anneaux était qu’une seule histoire et non une trilogie pour je ne sais plus quelle raison. En tout cas, je sais que c’est sur un forum, mais lequel ? Ah, merci wiki, il est bien dit qu’il s’agit d’un roman, et non d’une trilogie, publié en 3 volumes à cause des coûts. Donc, je n’aime pas cet exemple, mais je suis d’accord qu’il faut plutôt se pencher sur la base de son histoire avant de penser à écrire 10000 tomes. Donc, avant de prévoir le nombre de tomes, je crois qu’il vaut mieux penser correctement à sa trame narrative, parce que ce faisant, on peut se rendre compte qu’on a moins de matière que l’on pensait et que plusieurs tomes ne font pas de sens ou que certains schémas reviendraient trop souvent et qu’on devrait regroupé ou couper dans le nombre de tomes.
Donc, oui, il est possible d’envoyer son premier tome seulement, mais il faut penser à bien des choses auparavant pour savoir où l’on va vraiment. Mais en même temps, je ne suis pas éditrice, alors j’ignore si j’ai raison. Il y a aussi la possibilité d’avoir écrit des premiers jets des autres tomes alors que seul le premier est « correct » qui peut donner un côté rassurant
On peut aussi imagine que JK Rowling n’avait pas du tout l’idée de faire 7 volumes, et que c’est le succès de son « one-shot » qui lui en a donné l’idée… Mais chut, cela contredit la version officielle…
Quant à Tolkien, il n’a pas présenté son livre comme une trilogie, mais il ne l’a pas envoyé non plus en 3 épisodes à son éditeur, que je sache…
Comprenons-nous : quand je dis qu’il ne faut pas envoyer son tome 1 en en promettant 3 ou 10 autres, je ne me place pas sous l’angle littéraire, mais sous l’angle commercial : même un éditeur conquis ne voudra pas prendre le risque que vous le « laissiez » tomber en plein milieu d’une trilogie. Même si votre tome 1 se suffit à lui-même, faire figurer des mots comme « trilogie » et « en cours d’écriture » dans un courrier d’accompagnement va lui hérisser le poil. Le mieux, donc, est d’envoyer son tome 1 sans parler de son projet de cycle.
En l’occurrence, JK Rowling a été refusée des dizaines de fois par de multiples éditeurs. Elle en a très souvent parlé (tellement souvent que je ne prends même pas la peine de sourcer, c’est très simple à trouver).
Bonjour (encore !),
Je crois l’avoir demandé précédemment mais sans certitude. D’accord pour la police, mais en quelle taille ? Du 12, du 14 ? Peut-on garder la marge « classique » de Word ? Ou doit-on l’agrandir ?
Encore une fois, faites comme on vous le demande.
Si rien n’est spécifié, choisissez en effet un corps entre 12 et 14, selon le volume total du texte.
La marge peut être agrandie, comme je l’indique, pour permettre à l’éditeur éventuellement de passer tout de suite aux corrections si le contrat est signé et que la publication est urgente.
Bonjour,
Tout d’abord, merci à tous ceux, dont vous, qui prennent la peine de renseigner généreusement les écrivains en herbe avides de conseils.
Il y a un mois, j’ai envoyé à cinq maisons d’édition mon tapuscrit. Par la poste, en envoi simple, avec un petit courrier d’accompagnement résumant le livre en quelques lignes et remerciant les destinataires du temps qu’ils voudraient bien accorder à prendre connaissance de mon travail. Aux cinq envois, j’ai joint une enveloppe timbrée pour le retour.
Avant-hier, un premier tapuscrit m’a été retourné. Dans l’enveloppe, aucun courrier, aucun tampon, aucun signe me permettant d’identifier la maison d’édition ayant fait cet envoi.
Je suis très étonnée, et aussi un peu déçue : non de ne pas avoir été retenue, car j’ai bien conscience de l’exigence de ces commerces du livre face aux vagues déferlantes de papier qui les submergent chaque jour ! Mais qu’aucun courrier, même type, n’accompagne mon travail, me laisse perplexe. Du coup, je suis contrainte d’attendre la décision des quatre autres ‑probablement négative, je ne me leurre pas, même si un très faible espoir luit encore dans le fin fond de mon cœur ! – pour savoir qui a fait ce premier retour.
Dois-je démarcher tous les éditeurs pour savoir qui a fait cet envoi, ou ronger mon frein en silence ? Je crains que leur téléphoner ne me desserve et n’accélère un non qui, tant qu’il n’est pas encore venu, laisse tout de même un peu d’espoir, un peu d’excitation à chaque fois que le téléphone se met à sonner ou que je reçois un mail ! Avez-vous vécu des expériences similaires ?
Un tel silence m’étonne !
Bonne journée à tous ceux qui passent par ici !
Oui, le procédé manque vraiment d’élégance.
Je pense qu’il n’est pas utile d’appeler ceux qui vont potentiellement bien faire leur travail, pour leur demander si c’est eux qui se comportent de façon odieuse.
Avez-vous regardé le cachet de la poste d’expédition de l’enveloppe ?
Bonjour,
Merci pour vos précieux conseils.
Je voudrais être certains d’une chose. Lorsque vous écrivez « faites figurer vos coordonnées en priorité dans le corps du manuscrit », cela signifie que je peux mettre mes coordonnées uniquement dans la page du titre de l’ouvrage ? J’avais initialement pensé que mes coordonnées inscrites dans la lettre accompagnement auraient suffis.
Je vous remercie.
Non, justement : rien ne garantit que la lettre et le manuscrit resteront ensemble durant tout le parcours dans les bureaux…
Bonjour. Merci beaucoup pour cet article.
Il y a quelques jours j’ai envoyé mon manuscrit pour la toute première fois (donc il y aura d’autres envois par la suite).
Ne sachant pas comment relier un manuscrit et ne voulant pas envoyer de feuilles volantes, j’ai trouvé une astuce un peu chère à l’envoi mais présentable : dans un protège documents, c’est à dire une sorte de cahier où les pages sont remplacées par des fiches plastiques.
Que pensez-vous de ce système ? Puis-je continuer ainsi pour les envois ? Sinon comment faut-il faire pour relier son manuscrit ?
Merci d’avance pour vos réponses.
ça me paraît bien, sauf peut-être au cas où l’éditeur retenait votre manuscrit et voulait commencer tout de suite à l’annoter…
ça s’est vu 😉
Pour Tolkien, la première tentative qui a servit de tremplin à la trilogie, c’était Le Hobbit évidemment.
C’est tout à fait vrai.
Il y a des machines qui relient les pages, ça s’appelle des relieuses. Certains prestataires le font pour vous, par exemple chez les photocopieurs professionnels.
Effectivement. Pour un manuscrit, les spirales plastique ou métal, les bandes toilées sont tout à fait présentables.
Bonjour !
Ah ! le net ! rien de tel pour lire des choses contradictoires ! je viens en effet (après de multiples recherches car je suis en plein envoi de manuscrits dans des maisons ciblées) je viens de lire donc une interviewe de JC Lattès qui ne veut surtout pas d’enveloppe timbrée de retour avec le manuscrit ! pour lui, cela signifie que nous ne croyons pas à notre œuvre, que nous sommes sûrs qu’elle sera renvoyée… et puis ailleurs j’ai lu aussi (d’un auteur publié au Diable Vauvert) que la lettre d’accompagnement du manuscrit doit être dactylographiée ( c’est sûr que si vous en envoyez 50…)
Bon, après, tout cela est relatif, si vous vous acharnez, un jour ou l’autre ça paie. (Surtout si vous connaissez des gens 😉
Oui, il y a beaucoup de sons de cloche… Mais la règle « numero uno » est bien entendu de faire selon les demandes de l’éditeur…
Bien mais en en fait je cherche à savoir comment on choisi sa maison d’édition.
Sinon ça nous apprends des trucs merci.
Il y a des conseils spécifiques dans d’autres articles ; bonne balade 😉
Bonjour,
Avant d’envoyer mon manuscrit, je l’ai fait corriger par des professionnels, sur le site web Sus aux Fautes. Est-ce certains ont déjà utilisé ce site ou d’autres similaires ? Quels sont les avantages, les délais ? Je compte continuer à écrire et je ne suis malheureusement pas à l’abri de faire encore des fautes à mon grand regret 🙂
Pour ma part je ne le connais pas ; des avis, les gens ?
Tous ces conseils sont excellents ; mais l’édition est un business dont les codes tiennent à la vitesse du vent et à l’humidité ambiante. Mais quand l’histoire est bonne elle a des chances de plaire.
Bah, disons que ce qui est du ressort de l’écrivain, est de proposer le meilleur texte possible, et que son envoi soit le plus efficace possible.
Quelque chose que je ne trouve jamais dans les recommandations des éditeurs, est-il possible de présenter un manuscrit imprimé en recto-verso ?
C’est qu’avec la marge, et l’interlingne double qui est souvent demandé, on se retrouve avec un pavé qui peut facilement dissuader la lecture. Après, les éditeurs doivent être habitués…
Il nous arrive de recevoir des manuscrits en recto-verso effectivement. A éviter avec les reliures qui ne s’ouvrent pas franchement (pinces).
L’avantage du recto/reliure spirale est de pouvoir tourner complètement les pages, donc la manipulation est plus facile. Cela dit, c’est vrai, si vous écrivez des pavés, il faut peut-être passer au recto-verso.
Bonjour,
Un éditeur a répondu à mon tapuscrit mais je doute de sa sincérité… il me propose d’en éditer quelques exemplaires pour la modique somme de 300€..
Est-ce une pratique honnête ?
Merci.
mon commentaire sera sous forme de question, est ce que c’est positif d’editer des livres simultanement et sans trop de décalage entre l’un et l’autre, ca veut dire trois ou quatres mois entre la premiere ediion et la deuxieme ? j’attend un conseil si c’est possible merci et quelle methode adéquate dans ce genre de publication , merci
Vous parlez de versions différentes du même texte ou de titres différents ? Dans le premier cas, c’est juste une question de continuité de stock, vous n’êtes pas obligé d »annoncer partout que le texte est modifié.
Dans le second cas : est-ce que 3–4 mois suffisent à la fois au titre n°1 pour vivre sa vie, et à faire la promo du titre n°2… ?
Bonjour. Je souhaiterais savoir s’il peut être judicieux d’envoyer de nouveau son manuscrit (en sachant que celui-ci a depuis été modifié et amélioré ) à une maison d’éditions que l’on a déjà contactée l’année précédente. S’il s’agit d’une grande maison d’éditions, je suppose que le manuscrit ne sera pas forcément lu par la même personne…qu’en pensez-vous ?
Bonne question !
Je dirais que c’est tout à fait possible si vous n’avez jamais eu de réponse au premier envoi.
Si vous en avez-eu une, assumez qu’il s’agit d’une re-soumission, et insistez bien sur le fait que cette nouvelle version est bien meilleure…
Bonjour, je souhaite envoyer mon manuscrit terminé aux maisons d’éditions. Je vois que chacune d’elles propose un espace sur le site internet dédié à l’envoi en format pdf ou word. Est-il plus judicieux de faire cet envoi numérique ou envoyer par la poste un manuscrit papier ?
Autre question, si l’on souhaite réaliser un conte illustré, peut-on créer déjà une maquette avec le texte et les dessins ?
Merci par avance
Si la maison le propose, vous pouvez tout à fait envoyer votre manuscrit en numérique.
Présenter un manuscrit trop maquetté peut, comme je le dis quelque part, avoir un effet crispant sur l’éditeur…
@mansencaut Il me semble qu’un éditeur paye quand le contrat d’édition est passé et généralement que des ventes ont été faites, ne demande pas d’argent pour éditer, ou alors c’est un éditeur à compte d’auteur. Et là, c’est un choix.
Concernant les éditeurs qui sont souvent perplexes devant les manuscrits, une idée me vient que les expressions qu’on ne comprend pas doivent aussi poser problème, comme par exemple la soupe à moustache, ahah.