Ce que vous allez apprendre dans cet article :
- Un parcours d’auteur jeunesse
- Le travail avec ses éditeurs
- Comment parler de son métier aux jeunes lecteurs
Sylvie de Mathuisieulx parmi les auteurs jeunesse, est incontournable. Elle me parle de sa manière de démarcher et travailler avec les éditeurs.
Sylvie de Mathuisieulx est au four et au moulin, et ça lui réussit bien ! On peut la lire entre autres chez Milan (La maîtresse est foldingue), Belin, Hatier, Petit à petit – La Martinière (où elle nous explique, dans une collection dédiée, “Comment faire enrager…” Maman, Papa et tout un tas d’autres personnes – collection d’ailleurs adaptée en dessins animés pour la télévision sous le nom d’Angelo la Débrouille). Elle publie régulièrement des articles dans Vivre au collège, Vivre au lycée…
Savant dosages d’humour, de sérieux, de connaissances et de suspense, ses livres sont appréciés par les connaisseurs, de 4 à 13 ans, et même un peu après.
Fin 2010, Sylvie fait une merveilleuse incursion du côté de l’imaginaire rhénan avec Les plus beaux contes d’Alsace (Le Verger Éditeur).
Elle a accepté de nous parler un peu de ses rapports avec le monde de l’édition.
NK : Je traînais l’autre jour sur ton site web, et j’ai épluché ton palmarès. Impressionnant ! Tu pourrais nous raconter comment tout a commencé ?
S de M : Tout a commencé dans le bac à sable, quand j’ai compris que les livres ne poussaient pas sur des arbres. Le jour où j’ai réalisé que les histoires que j’aimais tant avaient été inventées et écrites par des gens, je me suis dit que c’était exactement ce que je voulais faire dans ma vie.
NK : Comment se passe la genèse d’un projet ? Entre toi et ton éditeur, qui a l’idée, qui la propose à l’autre ? Comment vous vous répartissez les décisions ?
S de M : Deux hypothèses sont possibles : l’idée du livre vient de l’auteur ou de l’éditeur. Dans le premier cas, on démarche avec son projet sous le bras, dans le second, l’éditeur appelle avec une proposition pour laquelle il pense à un auteur particulier. Même si on écrit “sur commande”, on est alors dans une position très confortable, puisqu’on n’a pas à convaincre de la pertinence de l’idée initiale…
Mais quel que soit le cas de figure, on ne se répartit pas vraiment les décisions : à partir du moment où il prend un projet en main, c’est l’éditeur le chef. Il aura le dernier mot sur les différents aspects dudit projet (titre définitif, volume du texte, illustrations…) L’auteur peut faire valoir ses arguments s’il n’est pas d’accord, mais la décision finale appartiendra toujours à l’éditeur – qui, heureusement, sait en principe ce qu’il fait.
NK : Il t’arrive encore de soumettre des projets de livre par la Poste, à des éditeurs inconnus ? Comment tu vis la période d’attente de la réponse ?
S de M : Je travaille avec une douzaine d’éditeurs, de très grosses boîtes comme de plus petites. Je propose donc d’abord mes nouveaux projets à ceux qui me connaissent déjà. Sinon, il m’est arrivé, sur des salons du livre, de faire des rencontres qui ont débouché sur de belles collaborations. Mais l’attente d’une réponse est toujours éprouvante…
NK : J’ai vu que tu interviens aussi dans des classes, pour parler du monde du livre. Qu’est-ce que tu essaies de transmettre aux enfants, à ces occasions ?
S de M : Que le livre est un objet merveilleux. Bien plus qu’une console de jeux. Cela dit, le message ne passe pas tout seul.
NK : Tes derniers ouvrages sont Les plus beaux contes d’Alsace, et ta version du Voyage d’Ulysse pour les 9–13 ans (Éditions Calleva). Quelques infos sur tes prochaines parutions ?
S de M : Le cinquième tome de la série “Énigmatique mon cher Éric”, qui met en scène un jeune détective de dix ans, vient de sortir chez Hatier. Il s’intitule Le secret de la montre dorée. En automne paraîtront plusieurs nouveautés, notamment un recueil d’histoires de Noël (Fleurus), le premier tome d’une nouvelle série, “La vie et compagnie” (Oskar-Oslo) et Le voyage vers l’Ouest, une adaptation pour les collégiens d’un extraordinaire récit mythologique chinois (Calleva). Et début octobre, chez Hatier, une grosse surprise pour les adultes nostalgiques des années 70…
NK : Merci à toi, Sylvie. Et pour ceux qui veulent tout savoir avant les autres, rendez-vous sur le site Internet de Sylvie de Mathuisieulx
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