Ce que vous allez apprendre dans cet article :

  • Trouver des res­sources visuelles
  • Accorder la bonne place aux res­sources visuelles dans votre écriture

Texte seul ou image avec texte ? Parfois, le mot a besoin de l’i­mage. Voici 4 outils visuels qui peuvent appor­ter un vrai plus à votre écriture.

J’ai eu, il y a quelque temps, un échange avec un auteur qui fai­sait appel à moi pour du conseil en écri­ture. Quelque chose, dans sa démarche, m’a inter­pellé, et m’a rap­pelé des pro­cé­dés sem­blables, vus chez d’autres écri­vains : le recours à des sup­ports visuels. De la carte du monde au repor­tage photo, du modèle 3D à l’illustration, le visuel peut vous aider dans votre écri­ture. S’appuyer sur l’image n’a rien de hon­teux, du moment que la démarche vous aide à aller plus loin. En ras­sem­blant rapi­de­ment ce que j’ai vu et entendu, voici 4 pistes pour vous ser­vir uti­le­ment de l’image. Peut-être en voyez-vous d’autres ? Montrez-moi ! (cet article peut se lire en duo avec mon autre billet sur une autre source d’inspiration des écri­vains : la musique)

1. Galerie photo

L’outil de recherche d’images Google est devenu, avec les années, extrê­me­ment puis­sant. Il vous per­met de déni­cher des images selon des cri­tères assez fabu­leux, comme la taille, la fraî­cheur, la cou­leur domi­nante, le genre (des­sin au trait, visage…) La seule limite, au fond, se trouve plu­tôt de votre côté : serez-vous capable de faire le tri, et d’organiser le résul­tat de vos recherches pour les uti­li­ser, ensuite, intuitivement ?

Google Images, un outil surpuissant pour associer image avec texte
Google Images est ton ami

2. Portrait-robot

Vous cher­chez des visages, mais vous ne trou­vez pas votre bon­heur sur Google Images ? Créez vous-même votre gale­rie de por­traits ! Pour ce faire, vous pou­vez uti­li­ser la page Ultimate Flash Faces (ins­pi­rée du logi­ciel de police Faces). Créez les por­traits-robots de tous vos per­son­nages ; mieux : créez des por­traits « vierges », et lorsque vous intro­dui­sez un nou­veau per­son­nage, pio­chez dans votre « banque de visages » pour lui don­ner, sur-le-champ, une personnalité.

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Besoin de mettre un visage sur un nom avec Faces ?

Si vous écri­vez dans le genre « super­hé­ros » (et pour­quoi pas ?), faites un tour du côté de HeroMachine… Il y avait aussi l’équivalent pour des­si­ner des rock-stars mais je ne retrouve plus le lien…

Image avec texte : un superhéros pour un super-roman...
Concurrencer Batman en 3 clics : le rêve de tout auteur de fanfic ?

Si vous pré­fé­rez crayon­ner vous-même vos per­son­nages, faites-le. Pour ma part, même si j’aime bien des­si­ner, je pré­fère ne pas me noyer dans cette tâche qui reste annexe dans l’écriture d’un roman. Le résul­tat est rare­ment satis­fai­sant, et il est plus pénible d’écrire sur une image ratée, que sur aucune image du tout. Ceci dit, vous connais­sez peut-être quelqu’un qui a un bon coup de crayon, et pour­rait vous por­trai­tu­rer vos per­son­nages ? Là aussi, soyez sûr qu’il saura bien com­prendre ce que vous avez en tête…

3. Générateur géographique

Je vous ai déjà parlé de la créa­tion d’univers ? Si non, je le ferai un de ces jours ! En atten­dant, si vous avez abso­lu­ment besoin d’une carte, vous pou­vez uti­li­ser un logi­ciel de géné­ra­tion aléa­toire de ter­rain. Les résul­tats sont bien meilleurs que ce que vous pour­rez ima­gi­ner avec un papier et un crayon : à moins d’être soi-même géo­graphe, seul un logi­ciel pourra vous des­si­ner des terres, des fleuves, des mon­tagnes avec un tracé crédible.

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« Je suis le maître du monde ! »

J’avais relevé deux outils trè­sin­té­res­sant : le magni­fique « Jacmus Prime World buil­ding » (dont le déve­lop­pe­ment semble arrêté) et le soft en ligne Donjon World Generator. Il fait un peu moins rêver, mais il est gra­tuit et pro­pose toutes sortes d’options.

4. Modélisation 3D

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Un com­plexe de bureaux vite conçu avec Metasequoia.

Enfin, vous aurez peut-être besoin d’évoquer des véhi­cules, des objets, des lieux ou des bâti­ments. Pour cela, tour­nez-vous vers la modé­li­sa­tion 3D. Les outils les plus connus sont :

  • Sketchup (gra­tuit), très simple d’accès et très intui­tif ; pour des tuto­riaux sur la modé­li­sa­tion d’architecture, faites un tour sur le blog de Jean-Luc Clauss… Sketchup pos­sède en outre une immense base publique de modèles existants.
  • Blender (gra­tuit, open source) ; très com­plexe, mais magistral.
  • et mon favori, Metasequoia (sha­re­ware) : l’idéal pour créer rapi­de­ment des objets simples. La com­mu­nauté des modé­listes papier uti­lise beau­coup Metasequoia. Je vous ren­voie vers une salle du Forum en Papier, où de nom­breux tutos sont dis­po­nibles pour apprendre à maî­tri­ser la bête…

A noter que Blender, a priori, per­met de modé­li­ser aussi des pay­sages, c’est à dire des por­tions de relief ; fort utile si votre action se déroule dans un long canyon encaissé, par exemple…

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Créer du relief avec Blender.

Conclusion : image avec texte, puis texte tout seul…

Pour conclure, je vou­drais sim­ple­ment faire une mise au point : l’écriture est affaire de mots. Vous n’êtes pas illus­tra­teurs. Vos mots doivent, à la fin, se suf­fire à eux-mêmes. Sauf demande claire, toutes les images que vous pour­rez uti­li­ser dans le cadre de votre rédac­tion sont des images de tra­vail ; pas ques­tion de har­ce­ler votre édi­teur, un jour, pour qu’il s’en serve dans la couverture…

En tant qu’écrivain, uti­li­sez l’image et… jetez-la !


Et toi, sinueux inter­naute ? Quelle place fais-tu à l’i­mage dans tes pra­tiques d’écriture ?

17 commentaire

  1. Catherine K a dit :

    Merci pour ce billet et ces liens inté­res­sants. Généralement l’imagination et les images tirées du réel me suf­fisent, mais dans le cas de bâti­ments par exemple il peut être utile d’avoir un visuel pour mieux décrire l’action. Concernant les visages, j’ai une source infaillible autant qu’inépuisable : le métro : ) Mon seul regret est de ne jamais avoir l’audace de les prendre en photo, je me contente d’une des­crip­tion men­tale rapide, mais peut-être qu’un logi­ciel pour­rait occa­sion­nel­le­ment sou­te­nir l’effort de mémoire.

    1. nicolas a dit :

      Peut-être avec des bonnes vieilles lunettes/appareils photo d’espion sovié­tique ? en tout cas « Faces » peut vous aider à remettre au propre vos souvenirs.

      Je pré­cise aussi que sur le site de « Faces », vous pou­vez sau­ve­gar­der vos créa­tions et les rendre acces­sibles à tous les visi­teurs (bou­ton « load ») ; si vous avez la flemme d’inventer un visage, flâ­nez parmi les der­niers créés par d’autres…

  2. Jean-Olivier a dit :

    J’abonde, sans aucune réserve, dans le sens de la conclu­sion de ce billet.

    Concernant la modé­li­sa­tion 3D, c’est un sup­port tem­po­raire, qui peut s’avérer utile lorsque l’essentiel d’un roman se situe dans un lieu ima­gi­naire. Mais ce n’est qu’un sup­port pour évi­ter à l’auteur quelques aber­ra­tions de situa­tion dans ses des­crip­tions, et pour s’imprégner d’un lieu qui n’existe que dans son imagination.

    Pour ma part, j’utilise régu­liè­re­ment Blender depuis deux ans envi­ron pour modé­li­ser toutes sortes d’objets dans un tout autre cadre (je créé des scènes pour X‑Plane, un simu­la­teur de vol). Il per­met aussi de créer des pay­sages, mais c’est un outil com­plexe que je ne recom­mande pas dans le cadre de ce billet (comp­tez sur plu­sieurs semaines d’apprentissage).

    Toutefois, il existe quelques logi­ciels qui per­mettent de créer des pay­sages convain­cants en peu de temps :
    Bryce
    sur PC (gra­tuit pour la ver­sion anté­rieure à la der­nière en cours) ou
    Terragen 2
    sur Mac ou PC dont la ver­sion d’évaluation est gra­tuite pour un usage privé.

    1. nicolas a dit :

      Merci pour ces outils. Oublions Blender, donc.
      Je suis allé voir les deux softs, ils ont l’air effec­ti­ve­ment de cor­res­pondre avec ce qu’un écri­vain peut recher­cher. ça me donne l’idée d’un petit concours, tiens…

  3. Andrea a dit :

    Ouah, je n’ai jamais uti­lisé de logi­ciels pour mes lieux à décrire ni pour tirer le por­trait de mes per­son­nages ! Enfin… bon, j’avoue, j’ai essayé Terragen (mais pas dans cette optique).
    Je n’y ai rien compris.
    Je n’ai pas insisté. *sup­pri­mer logiciel*
    Pour un pay­sage, je me contente de mes yeux ou de pho­tos, trou­vables sur ce cher gogole (ce n’est pas une faute de frappe). Pour des per­son­nages, si je dois leur don­ner un vrai visage, je le fais toute seule comme une grande, armée de mon fidèle cri­té­rium (et d’une feuille dans un état à peu près cor­rect, retrou­vée après de fruc­tueuses recherches dans un recoin de mon appar­te­ment). Ça me prend quand mon besoin de des­si­ner avoi­sine celui d’écrire, lorsque j’ai une scène ou un per­son­nage qu’il me faut abso­lu­ment « figer » (sans être une pro, je me débrouille avec les visages, et ça me suf­fit ample­ment). En plus, petit détail non négli­geable, ça me per­met de faire une petite pause dans mon écri­ture et par­fois, de me désen­gluer d’un pas­sage com­plexe pour mieux repartir.
    Mais il est vrai qu’une repré­sen­ta­tion visuelle peut aider. Par contre, dif­fi­cile de savoir si l’image influence le texte ou l’inverse. Les deux sont sans doute vrais.

  4. Oliv a dit :

    En ce qui me concerne, en tant qu’heureux auteur d’un roman super-héroïque, je rends grâce chaque jour à HeroMachine.

    Il se trouve que je n’ai pas uti­lisé ce logi­ciel durant la phase d’écriture — je suis donc presque hors-sujet par rap­port à ta note, tant pis — mais à la fin, pour le fun, his­toire de mettre en images les héros aux­quels j’avais déjà donné vie avec des mots. Loin de moi l’idée de m’en ser­vir auprès d’un éven­tuel édi­teur… Et c’est pour­tant ce qui s’est passé. Nestiveqnen ayant décidé d’intégrer à « Medieval Superheroes » des illus­tra­tions inté­rieures, et notre illus­tra­teur espa­gnol ne pou­vant lire le manus­crit faute de com­prendre le fran­çais, j’ai sorti de ma manche la quin­zaine de por­traits créés quelques années plus tôt avec HeroMachine… Et le résul­tat, en plus d’être fabu­leux grâce au talent de l’illustrateur, est tout à fait fidèle à l’image que je m’étais faite de mes super-héros.

    Bref, si dans l’absolu je suis tout à fait d’accord avec ta conclu­sion — ces auteurs qui veulent à tout prix faire pro­fi­ter le monde de leurs illus­tra­tions hideuses, quelle plaie — pour le coup je ne peux que me féli­ci­ter de ne pas avoir « jeté l’image après l’avoir utilisée » !

  5. Selgan a dit :

    Excellentes idées que de s’aider d’images pour ser­vir de trem­plin à son imagination.
    Bien qu’essayant de créer un roman de science-fic­tion, je pré­fère uti­li­ser ma « vision inté­rieure » que de me repo­ser sur des sources exis­tantes, ou de créer des images à cette fin.

    Toutefois pas­sionné d’informatique depuis plus de vingt ans, je connais de nom­breux logi­ciels ou res­sources sus­cep­tibles d’aider les écri­vains qui en auraient besoin.

    Blender est excellent (d’autant qu’il est gra­tuit et Open Source) mais il est extrê­me­ment complexe.
    Pour la créa­tion de pay­sages, Bryce et Vue sont les meilleurs. Mais je crois que Vue est net­te­ment plus cher. Alternativement, vous pou­vez sur­fer sur Renderosity.com, un site où des artistes publient leurs gale­ries. Il y a là beau­coup d’images, en par­ti­cu­lier en 3D sur les thèmes de la Science-Fiction et de l’Heroic Fantasy.

    Pour ceux qui sou­hai­te­raient avoir une idée pré­cise de ce à quoi peut res­sem­bler un pièce, j’aimerai signa­ler l’existence d’un logi­ciel gra­tuit et Open Source : SweetHome 3D. Il per­met de modé­li­ser aisé­ment et rapi­de­ment n’importe quelle pièce et de la meu­bler grâce à des modèles de meubles four­nis ou téléchargeables.

    Enfin, dans un domaine assez dif­fé­rent, je signale l’existence d’un logi­ciel qui per­met de réa­li­ser des sché­mas heu­ris­tiques ; c’est à dire de pro­je­ter et de hié­rar­chi­ser en images ce que vous avez dans le cer­veau. Ce logi­ciel gra­tuit et Open Source s’appelle FreeMind. Il peut per­mettre d’aider pour toute la phase pré­pa­ra­toire de créa­tion d’un roman (regrou­pe­ment des idées, déve­lop­pe­ment de thèmes, etc).

    Espérant que ces infor­ma­tions seront utiles à cer­tains, et ne pas avoir été trop hors sujet, je vous remer­cie pour ces astuces dont cer­taines m’était inconnues.

    1. nicolas a dit :

      Merci pour tous ces bons liens en béton !
      Je suis allé faire un tour sur Renderosity, l’inspiration rôde en effet sur ce site…

      Pour Freemind, nous sommes un peu hors sujet, mais je comp­tais en par­ler un jour. Je suis ma foi tou­jours en train de le tes­ter, et j’ai du mal à trou­ver un moyen effi­cace de m’en ser­vir. Peut-être vou­drez-vous par­ta­ger votre expérience ?

  6. Plume d'ange a dit :

    Bonjour !
    je ne sais pas si ma ques­tion a sa place ici, mais je me lance.
    Je suis très dépen­dante de l’image pour écrire, je visua­lise les scènes comme des plans de cinéma, sans le son. Le pro­blème, c’est que récem­ment je me suis mis dans la tête d’écrire avec le point de vue d’un per­son­nage aveugle, et j’ai énor­mé­ment de pro­blèmes. Comment faire le che­min inverse et se déta­cher de l’image « men­tale » quand on écrit ?
    Merci d’avance.

    Hrrmm.… Le jeu de mot n’était abso­lu­ment pas volontaire…^^

    1. nicolas a dit :

      Voilà une ques­tion très intéressante.

      Si j’avais un tel pro­jet, je pro­cé­de­rai en deux temps, d’abord, pour m’habituer ; écrire les scènes du point de vue d’un autre per­son­nage, voyant, puis les refaire avec l’angle d’un aveugle ?

      Peut-être qu’un écri­vain non-voyant qui lit ce billet pour­rait nous renseigner ?

  7. Bonjour,
    merci pour cet excellent article.
    Personnellement, je suis artiste peintre et auteur d’ou­vrages didac­tiques, donc l’i­mage est très impor­tante dans mes livres, je dirais même elle est pri­mor­diale : pour exemple mon der­nier livre de décembre 2018, en contient plus de 2000, plus un DVD de 2000 autres images, pour que le lec­teur puisse aller plus avant dans l’é­tude. Je fais toutes les pho­tos moi-même ainsi que la mise en page avec Indesign afin de pla­cer les tuto­riels et pas-à-pas dans la conti­nuité du texte et en fait je me retrouve à être le propre per­son­nage de mes his­toires et ça plait aux lec­teurs, car ils peuvent s’i­den­ti­fier plus faci­le­ment pour réité­rer toutes les expé­riences que je partage.

  8. Julien Caron a dit :

    Cher Nicolas !

    Je me lan­guis­sais de ne plus trou­ver comme autre­fois, ces billets lit­té­raires tous plus intéressants. 

    Enfin ! Ce der­nier né porte sur un thème qui me tient autant à cœur : l’intervention de l’image dans le geste d’écriture.

    Etant plus intui­tif et sen­si­tif qu’analyste, le rôle de l’image est pour moi essen­tiel. Ce qui me déroute dans ton article, ce sont les sup­ports infor­ma­tiques, où l’on va créer ex nihilo, des pay­sages, des élé­ments archi­tec­tu­raux ou des personnages.

    Je pré­fère la démarche inverse qui consiste à rap­por­ter avec soi des images – l’imaginaire n’est plus très loin – qui vont être por­teuses d’inspiration. La pho­to­gra­phie, le cinéma, la pein­ture, tout peut être pré­texte à ce véhi­cule qui va per­mettre de don­ner corps à une histoire.

    Cette col­lecte, qui tient plus de l’herbier du bota­niste, va me rap­pro­cher de cette réa­lité lit­té­raire (qui demeure dans un uni­vers ima­gi­naire). Je vais y retrou­ver le vent, le froid, l’odeur de la terre, et d’autres sen­sa­tions qui don­ne­ront la pro­fon­deur du vécu.

    J’aime aussi, avant de taqui­ner le cla­vier, relire un clas­sique, un maître qui va me mon­trer la voie de la musi­ca­lité, du rythme et la façon dont il traite ses propres images. Il ne s’agit pas de pla­gier. Encore un véhi­cule comme un autre pour entre­prendre ce voyage dans notre histoire.

    Je relis « Au Château d’Argol » de Gracq, avant que de pour­suivre l’histoire d’un gamin de 20 ans tué en juin 1916 à Douaumont. Il m’a donc fallu retrou­ver le jour­nal de marche de son régi­ment, le plan des tran­chées, fran­çaises et alle­mandes de cette époque, les plans et les pho­to­gra­phies du fort… Lors d’un retour en France, je ten­te­rai de retrou­ver les lieux, si la forêt le per­met encore… Histoire de rap­por­ter ces images qui nous font ouvrir les yeux et nous apprennent à voir.

    Une fois l’histoire bou­clée, je m’en tien­drai à ton adage : « En tant qu’écrivain, uti­li­sez l’image et… jetez-la ! »

    1. Merci Julien pour ce retour d’ex­pé­rience. C’est vrai, l’i­mage « natu­relle », tout sim­ple­ment rap­por­tée du monde exté­rieur, est un puis­sant sup­port visuel. Et même lors­qu’il n’y a rien à voir, l’i­ma­gi­naire se jette sur tout ce qui « fait image » ; comme Giono empri­sonné dans les années 30, qui rêvait de cartes marines et de grands voyages en obser­vant les taches d’hu­mi­dité au pla­fond de sa cellule…

      Bon cou­rage avec ton beau pro­jet. J’ai une image un peu inso­lite, une gra­vure sur feuille de chêne réa­li­sée par un poilu dans un sana­to­rium ; je peux te l’en­voyer si ça te semble utile.

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