Ce que vous allez apprendre dans cet article :

  • Qu’est-ce que l’im­pres­sion en ligne ?
  • Points forts et points faibles de quelques prestataires

Difficile de se repé­rer dans les offres d’im­pres­sion web. Je vous pro­pose le seul com­pa­ra­tif sur la question.

Vous sou­hai­tez publier votre livre en auto-édi­tion ? Parmi les solu­tions d’impression dis­po­nibles, vous avez sans doute entendu par­ler des impri­meurs à la demande, appe­lés aussi impri­meurs en ligne… Leur avan­tage prin­ci­pal est leur sim­pli­cité, et leur pos­si­bi­lité de court tirage.

Mais quel impri­meur choi­sir ? Voici, dans la plus pure tra­di­tion des maga­zines de consom­ma­teurs, un banc d’essai des impri­meurs à la demande. Tous ces impri­meurs ont été tes­tés par mes soins (dans le cadre de mon métier de conseil édi­to­rial), et je le prouve en images.

Impression web : définition

Difficile de défi­nir un impri­meur à la demande : dès qu’on essaie de le qua­li­fier, quelqu’un lève le doigt pour dire « mais Machin aussi, il fait ça ». D’autant que cer­tains groupes d’im­pres­sion tout ce qu’il y a de phy­sique (avec des ouvriers impri­meurs qui règlent la machine clope au bec et tout et tout) pro­posent aussi des ser­vices robo­ti­sés d’im­pres­sion web.

Je vais donc prendre la ques­tion par l’autre bout : Qu’est-ce qu’un impri­meur à la demande n’est pas ?

  • un impri­meur numé­rique clas­sique : avec un impri­meur à la demande, pas de com­mer­cial, pas de contact humain. Vous dia­lo­guez avec un site Internet. Pratique… quand tout se passe bien.
  • un impri­meur numé­rique clas­sique (bis) : dans l’impression numé­rique stan­dard, vous devez impri­mer une quan­tité mini­mum. Vous pou­vez réa­li­ser de (petites) éco­no­mies d’échelle selon les quan­ti­tés. Mais dans l’impression à la demande, pas de limite mini­mum. Si vous vou­lez un seul exem­plaire, ou 100, vous les paie­rez le même prix à l’exemplaire.
  • un impri­meur off­set : contrai­re­ment aux impri­meurs de la « grande » chaîne édi­to­riale, celui-ci ne tra­vaille qu’en court tirage, avec d’autres pro­cé­dés. La qua­lité n’est pas for­cé­ment la même ; c’est la ran­çon de la flexibilité.
  • un édi­teur : pas de pro­mo­tion presse, pas de dif­fu­sion (la mise en ligne sur le site de l’imprimeur ne peut pas être consi­dé­rée comme de la dif­fu­sion). Pourtant, vous le ver­rez, tous les impri­meurs à la demande jouent sur la confu­sion, et essaient de se faire pas­ser pour des édi­teurs. Au fond, est-ce que Le Manuscrit.com n’est pas tout bon­ne­ment un impri­meur à la demande… ? D’accord, tout texte qui leur est envoyé passe d’abord par un comité édi­to­rial. Mais qui nous dira com­ment les déci­sions se prennent dans ce comité éditorial… ?

Critères d’étude

Bien sûr, pour faire un bench­mark uti­li­sable, il faut des cri­tères adap­tés. J’en ai défini 8, issus de ma pra­tique des impri­meurs en géné­ral, et de mes aven­tures avec les impri­meurs à la demande.

  • Tarifs : le nerf de la guerre. Faut-il que je m’étende ? NB : le tarif est bien sûr pris à un moment donné. Ceux-ci sont sus­cep­tibles d’évoluer dans un sens ou dans l’autre, après la date de publi­ca­tion de mon article.
  • Qualité : le cri­tère de qua­lité ne peut pas être com­paré à l’impression off­set, mais bien plu­tôt à d’autres impri­meurs en court tirage.
  • Délais : les délais de livrai­son doivent être courts, même si la plu­part de ces pres­ta­taires se trouvent basés à l’Étranger. Lorsque je com­mande un tirage de deux ou trois livres, je veux pou­voir les rece­voir vite, car il s’agit de pro­to­types, d’échantillons, ou de petites com­mandes urgentes que je dois hono­rer. Je demande donc une très bonne réactivité.
  • Coûts cachés : une TVA exor­bi­tante, des frais de télé­char­ge­ment d’image… com­man­der un tra­vail par une inter­face auto­ma­tique n’implique pas for­cé­ment une plus grande clarté de l’offre.
  • Attention à… : Même si votre tâche est sim­pli­fiée au maxi­mum, res­tez atten­tif : cer­taines erreurs ne se rat­trapent pas, et votre tirage est alors bon pour la benne.
  • Avantages, incon­vé­nients : ben voilà, quoi.
  • Démarche com­mer­ciale : com­ment ai-je res­senti la démarche com­mer­ciale, le ton donné par le pres­ta­taire à nos échanges ?

Comparatif

CoolLibri

Fiche rédi­gée en octobre 2019

Qui et où (siège social) : CoolLibri (Toulouse, 31)

Tarifs : 6,33 € (1 exem­plaire 140 p. dont 16 cou­leur, port inclus)

Qualité : Bonne tenue, beau pel­li­cu­lage, expé­di­tion correcte.

Délais : moyens (2 semaines)

Coûts cachés : néant

Attention à… : La page d’achevé d’imprimer est impo­sée, même quand on four­nit sa propre compo (impos­si­bi­lité de rajou­ter la ligne ISBN).

Avantages : Création de cou­ver­ture semi-diri­gée ET pos­si­bi­lité d’uploader ses propres fichiers. Remises sur les com­mandes en quantité.

Inconvénients : A ma connais­sance, la meilleure expé­rience de pré­pa­ra­tion de dos­sier : étapes simples, site clair, et des petits plus comme le cal­cul d’épaisseur du dos bien visible, ou la géné­ra­tion d’une vue du livre en 3D ; une cap­ture d’écran et vous avez un superbe mockup pour la promo, en atten­dant l’arrivée du livre !

Démarche com­mer­ciale : Fabrication clas­sique (com­mande d’un tirage, fac­ture) ; bien­tôt une sorte de semi-impres­sion à la demande : vous com­man­dez et vous réglez à l’exemplaire, le lec­teur est livré. Bientôt aussi ouver­ture d’une zone cata­logue (sans ser­vice de vente).

Mockup livre CoolLibri
Un superbe mockup dès la pas­sa­tion de commande.
JPEG - 6.9 ko

Lulu

Qui et où (siège social) : Lulu (Raleigh, Caroline du Nord, EU)
Tarifs : 2,28 € + 4,00 € frais de port (1 exem­plaire, for­mat poche, 40 pages, NB, pel­li­cu­lage brillant)
Qualité : médiocre. Le papier uti­lisé est peu épais, les plis du dos et de gout­tière sont à peine mar­qués, le livre res­semble à une pla­quette agra­fée
Délais : très rapide (une semaine)
Coûts cachés : néant
Attention à… : néant
Avantages : colis soi­gné
Inconvénients : Création de cou­ver­ture semi-diri­gée ; vous four­nis­sez le fichier de l’illustration, et le site vous donne le choix entre plu­sieurs mises en pages (assez rin­gardes).
Démarche com­mer­ciale : Se com­portent en édi­teurs (cata­logue en ligne)

lulu1
Lulu : pos­si­bi­lité de faire des livres très fins, mais la qua­lité est-elle au rendez-vous ?
lulu2
Lulu : gros plan sur les finitions

imagesBooks on demand

Qui et où (siège social) : Books on demand (BoD) (Allemagne ?)
Tarifs : 3,62 € (1 ex., for­mat 12 x 19 cm soit qua­si­ment poche, 36 pages NB, pell. brillant)
Qualité : Les plis de cou­ver­ture ne sont guère mar­qués. L’objet et digne d’un livre de librai­rie.
Délais : moyen (2,5 semaines)
Coûts cachés : Les coûts de sto­ckage des fichiers sont désor­mais nuls (fac­ture à zéro).
Attention à… : néant
Avantages : bon mar­ché ; créa­tion de cou­ver­ture semi-diri­gée ET pos­si­bi­lité d’uploader ses propres fichiers.
Inconvénients : pro­gramme de mise en pages en ligne défec­tueux (il étire les images, centre les élé­ments n’importe com­ment…) ; il place d’office sur la 4e de cou­ver­ture un code-barres non valide et un logo dis­har­mo­nieux (retour d’u­ti­li­sa­tion 2012).
Démarche com­mer­ciale : Se com­portent en édi­teurs (cata­logue en ligne, pos­si­bi­lité de pré­sence ‑payante- sur le stand BoD dans les grands salons du livre…)

Impression web : test et exemple
Books on Demand : un joli petit for­mat carré cou­leur (entre autres)
bod2
Books on Demand : gros plan sur les finitions

The Book Edition

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Qui et où (siège social) : The Book Edition (Lille, 59)
Tarifs : 5,97 € + 1,40 € fdp (1 exem­plaire, for­mat poche, 40 pages, NB, pell. mat)
Qualité : Le rai­nu­rage est très bien mar­qué. La carte de cou­ver­ture est plus épaisse que chez les concur­rents.
Délais : moyens (2 semaines)
Coûts cachés : néant
Attention à… : il y a eu un inci­dent de paie­ment sur une de mes com­mandes, et je n’en ai pas été averti. Celle-ci a été sim­ple­ment annu­lée, et j’ai attendu de longues semaines mon livre avant de m’aviser que quelque chose clo­chait.
Avantages : Création de cou­ver­ture semi-diri­gée ET pos­si­bi­lité d’uploader ses propres fichiers. Remises sur les com­mandes en quan­tité.
Inconvénients : Les étapes de contrôle, lors de l’u­pload, sont assez dras­tiques. Ma cou­ver­ture a été reje­tée plu­sieurs fois pour un mil­li­mètre en trop, dû aux arron­dis de conver­sion de mon logi­ciel de PAO…
Démarche com­mer­ciale : Se com­portent en édi­teurs (cata­logue en ligne, « Comment vou­lez-vous tou­cher vos royalties ? »…)

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The Book Edition : un for­mat poche tout à fait honorable
tbo2
The Book Edition : gros plan sur les finitions

Qui et où (siège social) : Createspace
(test à venir)

Qui et où (siège social) : Le Publieur
(test à venir)

Qui et où (siège social) : Unibook
(test à venir)

Qui et où (siège social) : Publibook
(test à venir)


Et toi, indus­trieux inter­naute ? Quelles sont tes bonnes adresses d’im­pres­sion web ?

48 commentaire

  1. Kastillon a dit :

    Très sympa ce billet. Je les ai tous testé moi aussi et je suis assez d’accord sur les résul­tats. J’ajouterai que pour Bod, non, ce n’est pas simple de mettre fin aux frais de sto­ckage qui sont, pour moi, la face cachée de la ren­ta­bi­lité de Bod. On se retrouve vite à devoir beau­coup d’argent sans jamais publier ni vendre de livre. J’encourage donc à bien lire le contrat de Bod, beau­coup plus contrai­gnant que ses concurrents.

    Quant à Jouve, je ne l’ai jamais testé à cause du coût qui n’est rai­son­nable qu’à par­tir d’un cer­tain nombre d’exemplaires (comme
    http://www.copy-media.net/
    que j’ai testé très posi­ti­ve­ment). En revanche, il reste
    http://www.edifree.fr/
    à tes­ter. Je l’ai fait mais à vous de juger plutôt…

    1. nicolas a dit :

      Bon, d’accord. La seule fois où j’ai eu besoin d’annuler mon sto­ckage chez BoD, un cour­rier, ou un email, a suffi. Cela doit dater d’il y a 1 an envi­ron. Mais je relaie votre expérience.

      Bien noté les autres liens. J’ai aussi récem­ment relevé l’existence de
      http://www.scriptlaser.com/
      Tout ce petit monde fera par­tie de ma pro­chaine four­née test.

  2. Hélène a dit :

    J’ai envoyé un mail à BoD il y a deux jours à ce sujet. Voici la réponse :

    Si vous sou­hai­tez faire impri­mer un ouvrage avec la for­mule BoD Fun,
    sachez que vous pou­vez rési­lier votre pro­jet de livre à tout moment,
    gra­tui­te­ment. Si vous n’avez besoin que d’une seule impres­sion, vous
    pou­vez rési­lier votre contrat BoD Fun à par­tir du moment où vous avez reçu
    votre com­mande. Ainsi, vous n’aurez pas de frais de ges­tion de don­nées de
    1,99 € / mois à régler.

    En prin­cipe, c’est simple. Kastillon, peux-tu nous tuyau­ter sur les complications ?

    Par ailleurs, je les avais appe­lés au sujet du logo auto­ma­ti­que­ment ajouté : la dame m’a dit que cela se pro­dui­sait uni­que­ment lorsqu’on uti­li­sait leurs propres modèles de couv.

    NB : je vais peut-être tes­ter leurs cou­ver­tures rigides prochainement

    1. nicolas a dit :

      Pour ma part, j’ai perdu quelques euros car je n’ai pas effec­tué la rési­lia­tion assez vite. Dès que j’ai fait la démarche, tout s’est arrêté sans discussion.

      Ceux qui ont une expé­rience dif­fé­rente, n’hésitez pas à la signa­ler ; peut-être que les gens de BoD vien­dront s’expliquer sur le blog ?

      Hélène, merci de pas­ser ici, et n’hésite pas à nous faire un retour sur les livres car­ton­nés de BoD…

    2. nicolas a dit :

      Pour ma part, j’ai perdu quelques euros car je n’ai pas effec­tué la rési­lia­tion assez vite. Dès que j’ai fait la démarche, tout s’est arrêté sans discussion.

      Ceux qui ont une expé­rience dif­fé­rente, n’hésitez pas à la signa­ler ; peut-être que les gens de BoD vien­dront s’expliquer sur le blog ?

      Hélène, merci de pas­ser ici, et n’hésite pas à nous faire un retour sur les livres car­ton­nés de BoD…

  3. Kastillon a dit :

    C’est vrai que Bod fun ne stocke pas le fichier et pré­sente une alter­na­tive bon mar­ché. Mes pré­ci­sions concernent Bod clas­sique (et Bod confort à for­tiori) qui est l’équivalent des ser­vices pro­po­sés par Lulu avec, entre autre, le sto­ckage du fichier et l’indispensable attri­bu­tion d’Isbn pour qui veut com­mer­cia­li­ser son ouvrage.

    Là, les choses se com­pliquent et je trouve anor­mal que les infor­ma­tions ne soient pas direc­te­ment et faci­le­ment acces­sibles sur le site. A l’époque de mon essai (il y a envi­ron 3 ans), les pré­ci­sons contrac­tuelles étaient envoyées par cour­rier uni­que­ment et j’ai l’impression que c’est tou­jours le cas.

    Admettons que vous êtes auteur ou édi­teur avec un cata­logue de 30 titres et que vous ven­dez chaque année une ving­taine d’ouvrages par la pla­te­forme Bod qui vous rap­porte 150 euros de béné­fices. En fin d’année, Bod vous récla­mera des « coûts de ges­tion des don­nées » de 30 x 1.99 x 12, soit 716,40 euros. Bilan en fin d’année : une perte sèche de 566,40 euros.

    Si on com­pare avec Lulu, qui stocke vos ouvrages gra­tui­te­ment, Bod est un ser­vice très oné­reux. Évidemment, si vous pla­cez un livre sur la pla­te­forme Bod et que vous envoyez une lettre recom­man­dée aus­si­tôt pour le sup­pri­mer, vous ne paie­rez que 1,99 euros. Mais quel inté­rêt ? Comment avoir une poli­tique édi­to­riale per­ma­nente en pro­cé­dant ainsi ?

    Enfin, j’ajouterai que j’ai du relan­cer plu­sieurs fois Bod par cour­rier (il y a trois ans) pour que cessent la ges­tion des don­nées. Un bon point de leur part est qu’ils ont reconnu avoir tardé et ont annulé les fac­tures en cours, même ce que j’aurai du payer si l’arrêt avait été pris en compte à temps.

  4. Loup a dit :

    Bonjour,

    Je suis en phase de décou­verte du cyber-monde de l’écriture, et le foi­son­ne­ment des forums, blogs, et autres sites inter­net, est impres­sion­nant… sans jeux de mots avec le titre de l’article !

    En quête d’imprimeur pour mon pro­chain livre, Google m’a pré­senté une quan­tité abys­sale de can­di­dats. Au hasard des clics je suis arrivé ici sur ce blog et sur cet article, après un long par­court dans l’océan des éditeurs/imprimeurs en tout genre et peu­plé de sirènes aux chants plus ou moins sédui­sants. Dans mon odys­sée, j’ai croisé une sirène qui se nomme EditAuteur.com, et qui pro­pose entre autres l’impression à la demande.

    Mon ques­tion­ne­ment s’adresse aux auteurs plus expé­ri­men­tés que moi, pour avoir des avis sur la cré­di­bi­lité de cet éditeur/imprimeur, appa­rem­ment nou­veau venu dans ce sec­teur d’activité.

    Lien vers
    http://editauteur.com/index.php?route=product/category&path=73
    Merci pour les réponses.
    Amicalement,
    Loup

  5. June a dit :

    Bonjour a tous,

    J’ai un contrat d’edition avec BoD depuis juin 2012 et ai vendu quelques uns de mes ouvrages.
    En voyant le depart (lent mais qui gran­dis­sant) des ventes de mes livres, je me suis dis qu’un edi­teur pour­rait peut etre etre inter­esse par la publi­ca­tion de mes oeuvres. Je suis donc actuel­le­ment en train de pre­pa­rer mes envois de manus­crits a des edi­teurs (merci d’ailleurs pour tous vos conseils). En me ren­sei­gnant un peu a droite a gauche je me suis tout a coup demande si quelque chose dans mon contrat avec BoD m’empechait de signer avec un veri­table edi­teur et si oui, com­ment faire pour annu­ler mon contrat avec BoD ?

    Merci pour vos reponses.

    June

    1. nicolas a dit :

      Eh bien a priori, c’est l’existence du contrat d’édition lui-même qui vous empêche de pro­po­ser ailleurs l’œuvre publiée…

      Pour ce qui est d’autres œuvres, tout dépend de ce qui figure au contrat. Si vous avez une clause appe­lée « droit de pré­fé­rence », vous devez en effet la pri­meur de vos textes (d’un cer­tain type de textes) à votre édi­teur actuel.

  6. Soline Lippe de Thoisy a dit :

    J’ai publié en 2011 mon pre­mier roman chez Mon Petit Editeur, filiale de Publibook. Mon Petit Editeur est une mai­son d’édition à la demande, qui à mon avis mérite d’être connue.
    Voici mon expe­rience : une fois mon roman validé par leur comité de lec­ture, j’ai eu une dizaine d’échanges par email et télé­phone avec eux concer­nant la mise en page, cou­ver­ture et cor­rec­tion du manus­crit. Ensuite la mai­son a lancé une pre­mière pro­duc­tion de 20 exem­plaires. Puis c’est à la demande. Les lec­teurs peuvent com­man­der sur le site de Mon Petit Editeur, celui de la FNAC ou de Amazon. S’il y a du stock, les livrai­sons sont rapides, et c’est à l’auteur, s’il le veut, d‘acheter son stock en avance. Sinon, il faut comp­ter 3 semaines pour être livré. Les ouvrages sont ega­le­ment dis­po­nibles sur la base Dilicom qu’utilisent les libraires et peuvent donc éga­le­ment etre com­man­dés en librai­rie (je dois sou­li­gner sur ce point que les libraires sont en géné­ral tres refrac­taires à pas­ser com­mande, je ne sais pas si c’est à cause d’une mau­vaise expé­rience de cette base ou bien une réac­tion à la concur­rence inter­net que repré­sente Publibook mais c’est assez déplai­sant.). Je n’ai jamais payé un seul cen­time, et ai reçu mon chèque de droit d’auteur à la date conve­nue (70 euros…, et un immense moment de fierté !!).
    Mon expé­rience de Mon Petit Editeur est donc très bonne. Ils sont hon­nêtes, l’auteur ne paie rien, et les livres sont de bonne qua­lité. Evidemment, c’est de l’impression à la demande, et c’est à l’auteur de faire la pro­mo­tion de son livre, donc les ventes res­tent faibles. De plus, je vis au Botswana… dif­fi­cile de si loin de démar­cher les libraires ou de faire les salons… Tout compte fait, je leur suis très recon­nais­sante de m’avoir per­mis de publier mon pre­mier roman. En espe­rant bien-sur convaincre un ’vrai’ édi­teur de publier le deuxieme !

  7. Gzav a dit :

    Bonjour à tous,
    Je découvre votre site qui est une mine d’informations ! Merci pour ce blog 🙂
    J’ai testé TheBookEdition il y a 5 ans pour auto-édi­ter mon pre­mier roman, et en ai été plei­ne­ment satis­fait pour ce que je lui deman­dais, à savoir impri­mer à la demande sous forme de livre mon manus­crit pour le dif­fu­ser moi-même ensuite à un cercle res­treint (famille, amis). Il ne faut pas attendre plus (cor­rec­tion, mise en page, dif­fu­sion, pro­mo­tion) de tels sites, cela est cer­tain. Mais je peux juste dire que pour TBE la qua­lité était plu­tôt au ren­dez-vous (ils font désor­mais des cou­ver­tures au rendu « brillant » qui rend plu­tôt bien).
    J’ai à l’époque publié un article sur mon test de TBE sur le site Obiwi :
    (lien mort)
    Merci pour ce com­pa­ra­tif, j’attends avec impa­tience le test des autres impri­meurs à la demande pour voir si je ne suis pas passé à côté d’un site intéressant !
    A bientôt,
    Xavier

    1. nicolas a dit :

      Je dois dire aussi que je suis ins­crit sur les sites de tous les impri­meurs dont je parle, et que TBO est leu seul à avoir une poli­tique pro­mo­tion­nelle. Je reçois des offres promo sym­pas, sans être envahi non plus (une offre tous les 2–3 mois).
      Elles ne m’intéressent pas car j’utilise ces pres­ta­taires à titre pro, mais j’imagine ce que cela peut appor­ter à un auteur qui essaie de s’auto-éditer à moindre coût…

  8. Sébastien Chion a dit :

    J’ai pu tes­ter deux impri­meurs différents.

    Lulu, dans un pre­mier temps, qui affiche des tarifs inté­res­sants au début. Puis qui rajoute la TVA. Puis qui rajoute les frais de livrai­son. Et les tarifs grimpent rapi­de­ment. Satisfait par la qua­lité, ils gonflent les fac­tures de façon hon­teuse avec les frais de livrai­son pour 60 livres (for­mat poche 200 pages), les frais de livrai­son montent à 55 euros + taxes. Bref, pas de livrai­son dégres­sive, ou quoi que ce soit. Un livre affi­ché au début à 6 euros revien­dra donc plu­tôt à 7 au final. Qualité accep­table à l’arrivée.

    Par la suite, je suis passé par Copy Média. Qui ne fait pas tout à fait de l’impression à la demande, vu que le mini­mum est de 25 exem­plaires. Il s’agit plus d’un impri­meur numé­rique tra­di­tion­nel. Mais j’ai été plei­ne­ment satis­fait par la qua­lité du pro­duit final, mais aussi du ser­vice à la clientèle.

  9. Louis BOËL a dit :

    D’ABORD, MERCI pour un com­pa­ra­tif très utile. J’espère que vous continuerez !

    Suite à ma lec­ture des opi­nions que vous publiez (en com­men­taires), j’ai été voir le site de « MON PETIT ÉDITEUR » et cela m’inspire la mise en garde suivante :
    Parmi la mul­ti­tude des pos­si­bi­li­tés de PUBLICATION numé­rique, j’en dis­tin­gue­rais prin­ci­pa­le­ment trois, en fonc­tion de l’objectif des auteurs :

    Les sites qui répondent au désir des auteurs de publier quelques exem­plaires de leurs manus­crits, pour leur usage « per­son­nel » (amis, proches, élèves, etc…). C’est un peu la forme moderne de la « publi­ca­tion à compte d’auteur ». C’est beau­coup moins cher que jadis mais cela reste un rap­port com­mer­cial tra­di­tion­nel : je vous imprime votre bou­quin, vous payez. Le dan­ger est que plu­sieurs de ces sites, comme vous l’avez sou­li­gné, trouve des « reve­nus acces­soires » qui n’apparaissent pas tou­jours à la pre­mière lec­ture, le prix « d’impression stricte » étant alors un simple prix d’appel.
    Les sites qui uti­lisent inter­net pour pro­po­ser leur métier d’Éditeurs de façon plus flexible, plus rapide et moins coû­teuse que les édi­teurs « tra­di­tion­nels ». C’est typi­que­ment le cas de « Mon Petit Éditeur (Groupe »Le petit Fûté« ). Leur struc­ture com­mer­ciale reste tra­di­tion­nelle : ils demandent l’exclusivité de vos droits d’auteurs et ne vous ris­tourne que 10% du prix des ventes. Étant donné que le numé­rique dimi­nue beau­coup des anciens frais de la filière »édition>publication>impression>diffusion », ces condi­tions m’apparaissent plus comme un recul qu’un pro­grès… En tout cas, s’ils dosent bien leurs propres coûts de publi­cité, ils ont toutes les chances de faire for­tune. Ce n’est pas le cas des auteurs, mais ce n’est pro­ba­ble­ment pas le souci prin­ci­pal de ceux-ci (on espère…)
    Enfin il y a ce que je consi­dère les « vrais » impri­meurs de livres à la demande (ou Print On Demand – POD). Ceux-ci se pré­sentent clai­re­ment comme « impri­meurs », ils ne s’engagent à aucun effort de dif­fu­sion et ne s’intéressent aucu­ne­ment à la qua­lité de nos « oeuvres ».
    Ils répondent aux besoins de tous ceux qui pensent que l’informatique et l’impression numé­rique (liée à une option POD-papier sur demande de l’auteur ou du lec­teur du fichier numé­rique obtenu léga­le­ment) va per­mettre une RÉVOLUTION du livre et de la filière Auteur(s) > Lecteurs. Le rap­port entre auteur(s) et lecteur(s) devient hori­zon­tal et s’effectue par les réseaux infor­ma­tiques. Cela per­met (1) un prix très abor­dable du livre numé­rique (pour lec­ture sur ordi ou liseuse) ; (2) un prix très abor­dable pour les exem­plaires papier POD ; (3) la déci­sion du prix reste entre les mains de l’auteur (jusque et y com­pris le choix de sor­tir le livre du sec­teur mar­chand : prix coû­tant ou prix nul accom­pa­gné ou non d’une pos­si­bi­lité de par­ti­ci­pa­tion finan­cière a pos­te­riori) ; (4) la plus grande part du prix de vente revient à l’auteur ; (5) l’objet « livre » peut chan­ger de nature : il devient, si l’auteur le désire, un livre libre, col­lec­tif et pro­gres­sif (en constante éla­bo­ra­tion. En effet si on lui affecte licence CC BY-NC-SA 2.0 FR (voir expli­ca­tions sur le web : « Creative Commons »), le livre peut prendre un envol non contrôlé, sui­vant la dyna­mique et l’intérêt des lec­teurs. Je recom­mande la lec­ture du Blog récent de Thierry Crouzet à ce sujet et autres sujets connexes :
    http://blog.tcrouzet.com/2013/07/22/argu-lhomme-qui-lave-les-mains/
    C’est , je pense, l’évolution la plus inté­res­sante de cette filière. Mais elle sup­pose que les impri­meurs sur demande laissent TOUS les droits aux auteurs ET qu’ils pro­posent une « pas­se­relle » vers les vraies bou­tiques de dif­fu­sions sur inter­net (Amazon.fr, Publie.net, Fnac, etc…)
    Qu’en pensez-vous ?

    1. nicolas a dit :

      Merci pour cette dis­tinc­tion, notam­ment sur l’aspect juri­dique de la question.
      Quand vous dites « Étant donné que le numé­rique dimi­nue beau­coup des anciens frais », vous par­lez je pense de la dif­fu­sion élec­tro­nique, mais pas de l’édition électronique ?
      Enfin, com­ment arri­vez-vous à dis­tin­guer les struc­tures du pre­mier type, des struc­ture du troi­sième type que vous décrivez ?

  10. Thomas0609 a dit :

    Bonjour,

    J’ai publié mon livre sur
    http://www.bookelis.com/
    . Ils sont arri­vés l’an der­nier sur le mar­ché. J’avais testé d’autres sites avant mais je les trouve plus inté­res­sants, car en plus de l’impression à la demande ils pro­posent une dis­tri­bu­tion en librai­ries et pas mal de ser­vices pour la promo du livre.

    A ajou­ter dans votre liste ?

  11. Estampe a dit :

    Suite à mon mes­sage pré­cé­dent envoyé il y a près de deux ans…

    J’ai reçu la semaine pas­sée des livres com­man­dés chez BOD via la for­mule « fun ». Bilan des courses :

    très bonne qua­lité d’impression et de reliure (un impri­meur pro­fes­sion­nel me l’a confirmé il y a quelques jours) ;
    inter­lo­cu­teurs faci­le­ment joi­gnables et très aimables ;
    pas de frais de sto­ckage, sup­pri­més en 2013 m’ont-ils dit (du moins pour BOD Fun, j’ignore ce qu’il en est pour les autres formules).

    Cela dit, j’ai un peu mal au coeur de ne pas faire tra­vailler un impri­meur fran­çais. Un élé­ment qui compte aussi !

  12. Tizz a dit :

    Bonjour à tous,
    Cher Nicolas… avez-vous aban­donné cette utile entre­prise de défrichage ? 🙂

    A l’heure où la Loi sur les Livres Indisponibles du XXe siècle et son ’outil’ dédié (le registre ReLIRE) met les écri­vains face à des alarmes nou­velles, je pense que le sujet de l’auto-édition prend un autre dimen­sion, soudain.

    Pour ma part, je suis écri­vain pro­fes­sion­nel, et j’ai été édi­teur pen­dant une dizaine d’années. Comme beau­coup d’auteurs, je ne sou­haite pas voir mes titres épui­sés sai­sis par le sys­tème ReLIRE. C’est ce qui m’a pous­sée à me pen­cher sur les oppor­tu­ni­tés de publi­ca­tions alter­na­tives, non seule­ment pour ce « fond », mais aussi pour des titres inédits. Le pay­sage édi­to­rial étant ce qu’il est depuis quelques années, et les pres­sions des édi­teurs pris à la gorge par la crise de plus en plus alié­nantes, consi­dé­rer une plus grande indé­pen­dance s’impose.

    Un col­lègue amé­ri­cain m’avait recom­mandé Lulu, il y a quelques années. J’avais visité le site et sim­ple­ment tiqué à la men­tion de « pos­si­bi­li­tés de chan­ge­ments sur le texte à la dis­cré­tion de Lulu ». Ma der­nière visite (hier) m’a fait décou­vrir un site sim­pli­fié, presque mini­ma­liste, où les « petites lignes » légales sont introu­vables sans recours aux ser­vices d’Indiana Jones. Le mode de dis­tri­bu­tion pré­sente des pro­blèmes de cohé­rence déran­geants (selon que l’on publie avec un ISBN made in Lulu ou avec ses propres ISBN – ce que je souhaite).

    BoD semble pré­sen­ter une offre de dis­tri­bu­tion plus pro­met­teuse, mais leurs condi­tions d’exclusivité sur les titres confiés à leurs ser­vices sont, de mon point de vue, abu­sifs. Au vu du ser­vice pro­posé, deman­der une clause telle qu’en en voit dans des contrats *d’édition* est scan­da­leux. Propre à balan­cer BoD, (lorsqu’on consi­dère leur tari­fi­ca­tion), dans la caté­go­rie « compte d’auteur » et non « auto-édi­tion ». J’ose espé­rer que ce qu’ils pro­posent aux édi­teurs (par oppo­si­tion aux auteurs) est d’un meilleur ton­neau. Mais le pro­fil géné­ral me laisse dubitative.

    Ayant arpenté quelques sites pro­po­sant du POD dis­tri­bué en librai­ries, je peine à trou­ver une solu­tion véri­ta­ble­ment adap­tée à notre caté­go­rie (cad auteurs non débu­tants). L’auto-édition devrait pour­tant atti­rer de plus en plus de « gens de notre sorte » 😉 , ce qui devrait au final être béné­fique à tous les auteurs uti­li­sant ce sys­tème, en met­tant un coup de pied dans l’ostracisme des libraires. Voilà d’ailleurs qui me plai­rait grandement !

    Pour ma part, je ne peux ni ne veux gérer les stocks, les com­mandes, les livrai­sons. Mes titres se placent en vendent au mini­mum à 1500 exem­plaires (jusqu’à 40 000 ex. ven­dus pour le plus « popu­laire » en comp­tant les ver­sions secondes — poche, club, etc.). Impossible de gérer la logis­tique ! Ce qui m’intéresse ce n’est pas de vendre, c’est d’écrire, et de le faire en *toute liberté* avec ma propre équipe de créa­tifs, sans assis­tance ou inter­ven­tion de l’imprimeur / distributeur.
    Je livre la maquette com­plète, et ils impriment et vendent. Basta.

    Pour le moment, trou­ver un sys­tème de cet ordre s’avère plus com­pli­qué que je ne l’aurais cru, ce qui me laisse un tan­ti­net médusée.

    J’espère que vous allez conti­nuer votre com­pa­ra­tif, Nicolas.
    Ce sujet est de plus en plus d’actualité, « grâce » au pro­blème ReLIRE !

    😉

    1. nicolas a dit :

      Merci pour ce retour d’expérience.

      Pour ma part, je tra­vaille moins en POD actuel­le­ment, les livres que je réa­lise pour mes clients sont tous « sur mesure » et impri­més en numé­rique « clas­sique ». Je devrais un de ces jours faire un article sur ces imprimeurs-là.

      1. Claire a dit :

        Bonjour,

        J’utilise crea­tes­pace (d’Amazon) pour la ver­sion papier de mes livres et il est plu­tôt pas mal (je ne connais pas les autres en même temps…). On charge sim­ple­ment le pdf, on a des cou­ver­tures pré­dé­fi­nies ou on peut char­ger la nôtre. L’impression se fait à la demande, on peut l’a­che­ter sur ama­zon et le coût dépend du nombre de pages. Je paye le mien 6,55 € pour 255 pages. Les pages sont un peu plus fines que des livres de mai­sons d’é­di­tion mais sont de bonnes qua­lité tout comme la cou­ver­ture (bien que j’ai l’im­pres­sion que la sur­face plas­ti­fiée s’en­lève un pu avec le temps mais j’a­voue beau­coup le mani­pu­ler). Le seul défait est l’é­pais­seur car les lec­teurs pensent à un livre avec peu de pages alors qu’il fait le même nombre que beau­coup. Mais au niveau de la dis­ti­bu­tion il n’est que sur Amazon.

          1. Claire a dit :

            La récep­tion est faites sous quelques jours, là si je veux com­man­der mon livre et qu’ils ne l’ont pas en stock (car quand ça se vend il pré­voit des stock pour livrer sous 24h) je peux par exemple avoir mon livre le 11 (nous sommes le 7) donc c’est par­fai­te­ment cor­rect. La reliure est vrai­ment bonne la seule « bizar­re­rie » est que lorsque le livre est posé à plat, il il y a une légère ouver­ture au milieu, comme s’il y avait un marque-page.

  13. Claire a dit :

    Merci pour ce com­pa­ra­tif inté­res­sant. Pour appor­ter ma petite contri­bu­tion, il y a aussi Bookelis, ils font de l’im­pres­sion à la demande et du livre nume­rique, de mon point de vue un bon site, des livres impri­més de belle fac­ture. Pour les ebooks ils les dis­tri­buent chez les prin­ci­paux libraires sans frais fixe.

  14. Carine a dit :

    Bonjour, que pen­sez-vous du site CoolLibri qui m’a l’air inté­res­sant au niveau des tarifs ? Je cherche éga­le­ment un pres­ta­taire peu oné­reux pour impri­mer mon livre en auto-édi­tion. Merci

  15. Bonjour,
    je suis Catherine de CoolLibri.
    Notre impri­me­rie à Toulouse occupe une place de choix sur le mar­ché de l’impression numé­rique et offset.
    Nous uti­li­sons un maté­riel moderne et des papiers de qua­lité aussi bien pour nos clients dans l’édition que pour le livre à la demande sur CoolLibri.
    Toute notre équipe sera ravie de vous accom­pa­gner dans votre pro­jet si vous sou­hai­tez nous tester !
    L’url est http://www.coollibri.com.

  16. Camille a dit :

    Merci pour ce com­pa­ra­tif ! Franchement j’ai déjà testé The book edi­tion et je suis glo­ba­le­ment déçue par la cou­ver­ture et la découpe… :/ Je suis de Nice et je suis tom­bée sur une entre­prise la der­nière fois en me pro­me­nant : Pumbo https://www.pumbo.fr/imprimer-un-livre Je pense tes­ter prochainement 🙂

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